Pouvez-vous nous présenter Swinging Life ?
Swinging Life, c’est un spectacle avec les plus grands succès des comédies musicales noires américaines (Smokey Joe’s Café, La Couleur Pourpre, The Life…). Une revue rythmée, émouvante et déjantée ! On y retrouve les grands standards de Duke Ellington, de la soul et du blues, interprétés par une troupe de talent ! C’est un spectacle drôle et fou, avec quelques clins d’œil historiques et une humanité saisissante.
Comment vous est venue l’idée de ce spectacle ?
Peut-être que Swinging Life n’aurait pas existé sans ce concert organisé à la Scène Bastille il y a un an : Melting Roots. Lorsque nous étions tous sur la production du Roi Lion, nous avions décidé de proposer une petite demi-heure de spectacle medley sur Smokey Joe’s Café. Il y a eu un tel engouement à l’issue de ce concert que nous avons décidé d’en créer une version longue.
De quelle manière avez-vous sélectionné les extraits proposés ?
J’adore depuis toujours ce genre musical, et ces airs sont ceux qui m’ont nourri lorsque j’étudiais le théâtre musical à Londres. J’étais impressionné par les voix des interprètes. La sélection s’est faite avec les interprètes de Swinging Life : je leur ai proposé un ensemble de chansons et ils ont choisi.
Pourquoi avoir choisi ce format de « revue » ?
Nous voulions un format modulable et relativement pratique pour multiplier les chances de nous produire dans divers lieux.
Quel est le fil conducteur ?
Le fil conducteur, c’est la musique elle-même ! Ce spectacle retrace une révolution musicale qui couvre une bonne partie du vingtième siècle.
Y a‑t-il néanmoins une histoire ? Des personnages ?
Il n’y a pas une histoire mais une multitude d’histoires… C’est une revue musicale pleine d’entrain et de surprises, avec des séquences de vie qui se rejoignent autour de thèmes communs : l’exploitation de l’homme par l’homme et le rire comme échappatoire. Il n’y a pas de personnage que l’on suit du début à la fin car chaque acte amène un univers différent avec de nouveaux personnages. Mais on rencontre, entre autres, un couple de tourtereaux, un couple plus coquin, un vieux garçon et une vieille fille, des prostituées et des maquereaux…
Pouvez-vous nous présenter l’équipe du spectacle ?
Jean-Michel Fournereau, notre metteur en scène, qui met toute son âme et son temps à faire exister ce projet, « notre dieu » !
Jan Stumke, notre directeur musical et notre pianiste, la soul incarnée, accompagné par cinq musiciens : Alex Poyet (batteur), Pascal Vaucel (guitariste), Clément Blumen (bassiste), Jean-François Fierling (saxo) et Christophe Jambois (clavier).
Valérie Masset, notre chorégraphe, coup de foudre !
Anandha Seethanen, artiste, « notre lady » : voix chaude et frissons…
Mélina Mariale, artiste, « notre coquine » : une bombe de talent !
Mélina M’poy, artiste, « notre romantique » : authentique et émouvante…
Nelly Célerine, artiste, « notre fantaisiste » : la folie douce…
Germaine Depry, artiste, « notre bad boy » : électrisant !
Mathieu Boldron, artiste, « notre gentleman » : comme on en rêve !
Thierry Picaut, artiste, « notre coquin » : it’s gonna be hot !
Et, en ce qui me concerne, j’interprète le « fantaisiste coquin » : Calimero !
Il y a aussi, à nos côtés, Bruno Da Cruz (producteur associé), Melissa Giraco (chargée de communication), Gilles Fournereau (directeur technique), Denis Koransky (création lumière), Leslie Marc et Karim Mechri (création son), Samy Bedioui (création costumes) et Didier Boldron (création coiffures).
A quelques jours de la première, quel est votre état d’esprit ?
L’impatience et l’excitation dominent…