Le Théâtre du Rideau Vert termine sa saison en force en présentant le grand succès de Broadway, Une vie presque normale, version française de Next to Normal. Avec l’énergie et l’audace qu’on lui connaît, c’est Denise Filiatrault qui s’attaque à ce spectacle imposant.
Récipiendaire du prix Pulitzer du meilleur drame en 2010, d’un Tony Award en 2009 pour la meilleure musique originale et d’une mise en nomination pour le Tony Award du meilleur livret pour un spectacle musical, Une vie presque normale a été jouée plus de 750 fois à New York.
Après les États-Unis, la Norvège, la Finlande et l’Australie, la distribution québécoise réunit aujourd’hui une brochette de comédiens aux capacités vocales incontestées. Avec leurs grands talents, les Geneviève Charest (Les Misérables, Don Juan), Véronique Claveau (Je m’voyais déjà), Jean Maheux (L’Homme de la Mancha, Demain matin, Montréal m’attend), Benoît McGinnis (Frères de Sang), Renaud Paradis (Un Violon sur le Toit, Chantons sous la pluie) et Isabeau Proulx Lemire (La Nouba – Cirque du Soleil, Les Misérables) donneront vie à ces personnages complexes et profondément humains.
Une famille presque parfaite
Les Goodman vivent en banlieue. Dan essaie d’être un bon mari et un bon père, Gab a tout ce dont une mère peut rêver pour son fils et Nathalie essaie d’être une fille parfaite, si difficile que ce soit. Une ombre au tableau, cependant : Diane, épouse et mère, n’arrive pas à se relever d’un drame survenu 16 ans plus tôt. Pendant que son mari s’interroge et que sa fille vit ses premiers émois amoureux, Diane tente de se prendre en main. Comment cette famille presque parfaite choisira-t-elle de faire face à son avenir ? Lorsqu’un drame survient, qu’est-ce qui explique qu’une famille résiste et qu’une autre éclate ? Après une grande épreuve, le train-train familial, avec ses hauts et ses bas, peut-il encore se vivre au quotidien ? C’est à travers une histoire bouleversante, livrée avec une pointe d’humour noir et une trame musicale puissante, que l’auteur américain Brian Yorkey et le compositeur Tom Kitt invitent le public à réfléchir à ces questions.
La mise en scène efficace de Denise Filiatrault et la traduction sensible d’Yves Morin rendent pleinement justice à cette oeuvre américaine moderne.
Une musique électrisante
Avec quatre musiciens sur scène, sous la direction de Pierre Benoît, la trame musicale d’Une vie presque normale – parfois pop, parfois rock – transcende l’histoire. Les chansons aux rythmes accrocheurs portent l’émotion et soulignent avec adresse les moments forts du spectacle. Les voix, en douceur ou en force, occupent le premier plan et donnent l’élan à cette pièce presque entièrement chantée.
Une vie presque normale présentée au Théâtre du Rideau Vert, dès le 15 mai prochain.
Billets disponibles via le 514 844‑1793 ou par internet
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