Tirez sur la pianiste

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Avec Anne Cadil­hac : chant, piano.
Serge Turet­ta : con­tre­basse, chœurs.
Fran­cis Gen­tel : per­cus­sions, chœurs.

Afin que le monde entier lui lèche les doigts de pieds et que des tas de gens se touchent en la voy­ant, la pianiste-diva est prête à tout pour impos­er sa vision de la femme d’aujourd’hui : provo­cante, séduisante, impertinente.

Cer­tains lui recon­nais­sent une cer­taine fil­i­a­tion avec Brigitte Fontaine ou Juli­ette. D’autres dis­ent qu’Anne Cadil­hac serait plutôt la fille adultérine de Schopen­hauer et de Nina Hagen qui lui auraient don­né nais­sance lors d’une grande par­touze Kusturico-Fellinienne.

Ses chan­sons évo­quent Sainte Thérèse d’Avila, Karl Marx, le spleen Baude­lairien, la bisex­u­al­ité, le besoin de repro­duc­tion, la mode du bien être, l’impérialisme de la beauté…

Saluée pas la cri­tique dans ses précé­dents spec­ta­cles sur les Frères Jacques « Les Sœurs Jacques, folles des Frères » et Nino Fer­rer « Z’avez pas vu Nino ? », cette Cadil­hac bor­der­line nous présente aujourd’hui son réper­toire très original.