Texte et mise en scène: Alfredo Arias
Traduit de l’espagnol par : René de Ceccatty
Arrangements musicaux : Diego Vila
Accessoires : Larry Hager
Costumes : Pablo Ramirez
Son : Julius Tessarech
Lumières : Patrick Debarbat
Avec Alfredo Arias, Carlos Casella, Sandra Guida, Alejandra Radano, Marcos Montes
Coproduction : Groupe TSE, Théâtre du Rond-Point
Union improbable et magnétique, personnages magnifiques et hystériques, sensibilité à fleur de peau : Tatouage est du 100% Arias. Cette pièce chantée, imaginée par l’inépuisable argentin, raconte la rencontre d’une « folle Écarlate » et d’une « pute habillée en Dior ». Elle relie les destins du chanteur espagnol Miguel de Molina et d’Eva Peron, femme du général président.
Vedette de cabaret des années 1930, Miguel de Molina chanta pour les républicains durant la guerre d’Espagne. Son statut de « pédé rouge » lui valut d’être persécuté par la « Main noire » franquiste. C’est Eva Peron qui le sauva, l’invitant à venir à Buenos Aires pour le protéger.
« Vous avez été un pédé pour le franquisme, je suis une pute pour l’oligarchie de mon pays », dit celle qui avait changé de religion en mutant Dios en Dior. Arias fait accéder au statut de personnages mythiques ces destins hors du commun. Il crée un spectacle enchanteur, tragique et drôle, terriblement beau.