Accueil A l'affiche Swinging Life (Alhambra, Juillet 2009)

Swinging Life (Alhambra, Juillet 2009)

0

swinging-life1Idée et livret : Valéry Rodriguez.

Scéno­gra­phie et mise en scène : Jean-Michel Fournereau.

Arrange­ments et direc­tion musi­cale : Jan Stumke.

Choré­gra­phie : Valérie Masset.

Cos­tumes : Sami Bedioui.

Créa­tion Lumière : Denis Koransky.

Créa­tion Son : Karim Mechri, Leslie Marc.

8 Chanteurs-Comé­di­ens-Danseurs : Nel­ly Céler­ine, Méli­na Mar­i­ale, Méli­na M’Poy, Anand­ha Seetha­nen, Math­ieu Bol­dron, Ger­main Depry, Thier­ry Picaut & Valéry Rodriguez.

6 Musi­ciens : Alex Poyet (bat­terie), Pas­cal Vau­cel (gui­tare), Clement Blu­men (basse), Jean-François Fier­ling (sax­o­phone) & Christophe Jam­bois (clavier).

A l’initiative de Valéry Rodriguez, huit artistes de la troupe du Roi Lion ont décidé de réu­nir leurs tal­ents pour créer un spec­ta­cle retraçant le meilleur des grandes comédies musi­cales noire-améri­caines. Pen­dant plus d’un an ils ont mis toute leur pas­sion et leur énergie dans le mon­tage et la pré­pa­ra­tion de ce spec­ta­cle. Présen­té comme une revue, Swing­ing Life pro­pose une suc­ces­sion de tableaux évo­quant le jazz swing des années 40 (Play On, Blues in the Night), l’exclusion, la dif­fi­culté d’être dif­férent (The Life, The Col­or Pur­ple), mais aus­si des moments plus fes­tifs et joyeux à tra­vers des extraits de Smokey Joe’s Cafe. Visuelle­ment c’est une réus­site. La scéno­gra­phie, les lumières et les cos­tumes don­nent au spec­ta­cle une cer­taine classe et per­me­t­tent d’un peu mieux com­pren­dre cer­tains tableaux. En effet, si on ne maîtrise pas com­plète­ment l’anglais, on reste extérieur aux pro­pos et à l’action dans la pre­mière par­tie qui, de plus, présente quelques longueurs. Heureuse­ment dans la deux­ième par­tie, plus légère et ryth­mée, on se laisse emporter par l’énergie de ces artistes tal­entueux. Swing­ing Life per­met de décou­vrir des jeunes artistes promet­teurs avec pour la plu­part des voix mag­nifiques, puis­santes, par­fois même chargées d’émotion (par­ti­c­ulière­ment Anand­ha Seetha­nen et Valéry Rodriguez) et excel­lents danseurs bien servis par les choré­gra­phies effi­caces, tan­tôt sobres, tan­tôt déli­rantes de Valérie Masset.