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Sweet Charity

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La comédie musi­cale Sweet Char­i­ty, couron­née d’un beau suc­cès à Broad­way, a égale­ment fait l’ob­jet d’une adap­ta­tion à l’écran. Char­i­ty, la jeune entraîneuse mal­heureuse en amour mais tou­jours en quête du prince char­mant trou­ve en Shirley MacLaine une inter­prète charis­ma­tique qui lui donne un car­ac­tère très attachant. Toute­fois, mal­gré plusieurs sit­u­a­tions cocass­es et une ren­con­tre mar­quante, le bilan (pro­vi­soire ?) de la vie de la jeune femme, qui cherche à échap­per à sa con­di­tion sociale, restera assez terne…

Le grand Bob Fos­se, habitué aux scènes de Broad­way se trou­vait face à un véri­ta­ble défi en devant trans­pos­er à l’écran l’u­nivers de Sweet Char­i­ty (un des bonus du DVD reprend d’ailleurs le point de vue du maître lui-même). Ses tal­ents de met­teur en scène et de choré­graphe s’ex­pri­ment par­faite­ment dans ce qui était sa pre­mière réal­i­sa­tion ciné­matographique. Des toits de New York aux bars sor­dides de Big Apple, en pas­sant par un garage, chaque lieu sem­ble con­stituer une occa­sion pour ce créa­teur de don­ner libre cours à son inven­tiv­ité, grâce notam­ment à ses choré­gra­phies sen­suelles et hautes en couleur. Les musiques de Cy Cole­man et les cos­tumes de Dorothy Fields sont toute­fois des ingré­di­ents indis­pens­ables à cette réussite.

Out­re la char­mante Shirley Mac Laine, la présence d’in­ter­prètes comme Chi­ta Rivera, Ricar­do Mon­tal­ban ou encore Sam­my Davis Junior dans des rôles sec­ondaires con­stitue un gage de qual­ité sup­plé­men­taire. On appréciera égale­ment la présence de plusieurs bonus appor­tant un véri­ta­ble « plus » à la vision du film (doc­u­men­taires et « hap­py end » alter­na­tive), ce qui est assez rare pour les réal­i­sa­tions de cette époque (1969). Ven­du à un prix attrac­t­if, ce DVD représente une belle oppor­tu­nité de redé­cou­vrir ce clas­sique de la comédie musicale.