Le concert donné le 3 mai 2012 à la Mutualité a confirmé, si besoin était, que l’audace est payante. En effet en exhumant cette revue de Cole Porter, Christophe Mirambeau a proposé à un public franco américain, un superbe voyage dans le passé, à la découverte de ces airs rares du génial compositeur francophile.
La soirée s’est ouverte avec l’évocation d’oeuvres musicales qui faisaient courir tout Paris en 1928 : Yes !, Lulu, Comte Obligado, au travers d’extraits malicieusement choisis. Mais le réseau Diva existe également pour faire découvrir de jeunes talents. Ainsi deux morceaux originaux, et réussis, ont été proposés et joués par l’orchestre Pasdeloup : une ouverture très référencée composée par Antoine Lefort puis un « Roli’s rag » inspiré de Roland Seilhes. Epatant comme mise en condition pour la seconde partie et la découverte de cette partition rare de Cole Porter. Le tout interprété par des artistes de choix, le « diva chorus » et l’orchestre Pasdeloup dirigés par Larry Blank. Une soirée exceptionnelle que cette redécouverte de la Revue des Ambassadeurs qui donne envie de se replonger avec délice dans les archives. Parions que Christophe Mirambeau a de nombreuses autres idées en tête. Ces initiatives complexes à mettre en place possèdent un pouvoir énergisant qu’il serait dommage de bouder. Voilà bien l’importance du réseau Diva, qui permet de vivre ces moments hors du commun. Brava !
Pour en savoir plus, consultez le site de Diva.