Accueil Talent à suivre Stéphanie Dalmasso — Attention coup de foudre !

Stéphanie Dalmasso — Attention coup de foudre !

0
Stéphanie Dalmasso ©DR
Stéphanie Dal­mas­so ©DR

Quelle est votre for­ma­tion initiale ?
A l’âge de six ans, je suis entrée dans une école de danse et depuis je n’ai plus jamais quit­té le monde du spec­ta­cle ! Entre la sec­tion Sport-Etude-Danse à l’Ecole Choréa Danse pen­dant douze ans, des cours de théâtre avec Luc Gir­erd pen­dant huit ans, du chant pen­dant six ans et enfin des cours tra­di­tion­nels, je n’ai pas eu une sco­lar­ité très calme !
A 17 ans et après avoir par­ticipé à la Star Acad­e­my, je me suis instal­lée à Paris. J’ai alors repris des cours de chant avec Mirosla­va et Isabelle Charles, des cours de théâtre à l’Ecole Act­ing Inter­na­tion­al et des cours de danse au Stu­dio Har­mon­ic. L’ensem­ble de cette for­ma­tion m’a per­mis d’ac­quérir les bases indis­pens­ables pour pré­ten­dre jouer dans des spec­ta­cles musicaux.

Votre par­tic­i­pa­tion à la Star Acad­e­my a‑t-il été un accéléra­teur pour votre carrière ?
La Star Ac a été surtout une expéri­ence pro­fes­sion­nelle. Comme dans toutes les expéri­ences, on en tire des choses néga­tives, comme l’im­age Star Ac, mais aus­si des choses pos­i­tives. J’ai appris à gér­er de gross­es pres­sions : chanter avec des artistes de renom comme Elton John, Lara Fabi­an ou John­ny Hal­ly­day et tra­vailler dans l’ur­gence par exemple.

Après la ‘grosse machine’ Star Ac en 2003, nous avons pu vous (re)découvrir dans plusieurs spec­ta­cles musi­caux d’une échelle totale­ment dif­férente, comme L’his­toire de Sal­ly Mac Lau­reen (de Chris­tine Kan­del) et actuelle­ment Coups de foudre au Théâtre de Ménilmontant…
J’ai immé­di­ate­ment été séduite par l’u­nivers « malé­fi­comique » de Coups de foudre et par le per­son­nage de Daph­né, inno­cente et juvénile qui croit fort en l’amour… un peu comme moi ! (rires). Et com­ment ne pas être touchée par L’His­toire de Sal­ly Mac Lau­reen…Quand Chris­tine Kan­del m’a pro­posé le rôle de Brid­get, j’ai tout de suite accep­té. Ce spec­ta­cle est très impor­tant dans ma vie. Chris­tine est dev­enue une grande soeur et l’équipe artis­tique ma famille. J’e­spère que ce spec­ta­cle sera sur les planch­es en 2008, car il le mérite.

Com­ment tra­vaillez-vous vos personnages ?
Quand un spec­ta­cle est bien écrit, le per­son­nage devient très clair. Je dis­cute évidem­ment avec les met­teurs en scène pour appro­fondir et com­pren­dre exacte­ment leur vision du rôle. Pour Un Siè­cle de Music Hall, le tra­vail est très dif­férent, puisque je change de per­son­nages tout au long du spec­ta­cle. Il faut être très réac­t­if et vivre les per­son­nages au moment présent et à chaque tableau. Mais j’ai beau­coup de chance, car les artistes avec lesquels je tra­vaille ont du tal­ent. J’ap­prends énor­mé­ment à leur contact.

Votre emploi du temps est chargé, com­ment réus­sis­sez-vous à tout concilier ?
C’est vrai qu’en ce moment, je n’ai pas beau­coup de temps libre. Faire mon méti­er est le plus impor­tant dans ma vie… alors tant pis si je n’ai pas le temps de faire le ménage ou de dormir, je veux en prof­iter un max­i­mum et vivre à fond les chances que l’on m’of­fre d’être sur scène. Je dormi­rai quand je serai vieille (rires).

Qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter pour la suite de votre carrière ?
Je souhaite faire encore de belles ren­con­tres pro­fes­sionelles et ami­cales. J’aimerais sans cesse m’en­richir et appren­dre de mes ren­con­tres artis­tiques. J’ai envie de faire rêver le pub­lic… Et j’e­spère que des met­teurs en scène qui éventuelle­ment m’au­raient vue sur scène veuil­lent bien me faire con­fi­ance et me faire par­ticiper à leur pro­jet ! (rires).
Il y a telle­ment de rôles que j’aimerais tra­vailler. J’en suis encore au tout début. Les rôles de peste me font envie… L’at­mo­sphère de Cabaret ou de Chica­go me plaît aus­si. L’u­nivers de Dis­ney m’at­tire. Je me ver­rais bien dans la Fée Clo­chette ou une des méchantes soeurs de Cen­drillon. J’ador­erais jouer dans Grease, Fame, Dirty Danc­ing… quand j’é­tais petite, je ne regar­dais que ça !