Accueil Talent à suivre Stéphane-Gilles Guichard — Joindre l’utile à l’art

Stéphane-Gilles Guichard — Joindre l’utile à l’art

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Stéphane-Gille Guichard ©DR
Stéphane-Gille Guichard ©DR

Quel est votre parcours ?
Après avoir étudié le piano, la danse, le chant et la comédie en Art Etudes à Nice, j’ai décidé de mon­ter à Paris. Après plusieurs audi­tions, je me suis retrou­vé sur le petit écran chaque ven­dre­di soir, dans l’émis­sion pro­duite par Gérard Lou­vin sur TF1 — « Les Années Tubes » — pen­dant deux ans. Ensuite, j’ai eu la chance de par­ticiper à de nom­breux spec­ta­cles musi­caux comme : La Fièvre des Années 80 de Roger Louret aux Folies Bergère, Il était une fois Bobi­no pro­duit par Philippe Bou­vard, Chan­tons sous la pluie au théâtre de la Porte Saint-Mar­tin — ma pre­mière col­lab­o­ra­tion avec Jean-Louis Grin­da — Titan­ic à l’Opéra Roy­al de Wal­lonie, La Revue de Pierre Naf­tule à Genève, ain­si que la créa­tion de Sol en Cirque au Bat­a­clan.

Vous alternez actuelle­ment Aimé et Sol en Cirque. Pou­vez-vous nous présen­ter les per­son­nages que vous interprétez ?
Dans Sol en Cirque, je suis l’hip­popotame qui s’im­pro­vise clown afin de faire rire les enfants, et l’odieux min­istre Noway qui ne donne pas son sou­tien pour venir en aide aux autres animaux.
Dans Aimé et la planète des signes, je suis Aimé, le petit prince des verbes, qui ten­tera de faire revenir la ponc­tu­a­tion et les signes, exilés sur la planète Ouch­nok, afin d’écrire un poème pour déclar­er sa flamme à Maud Amour, la marchande de livres.

Com­ment se déroulent les répétitions ?
Le rythme des répéti­tions est très soutenu car je scinde mes journées afin de répéter les deux spec­ta­cles. Je suis très heureux de retrou­ver Jean-Louis Grin­da à la mise en scène. Au-delà de ses qual­ités artis­tiques, il déploie de for­mi­da­bles qual­ités humaines, jouant ain­si sur la bonne ambiance des troupes. Le cast­ing rassem­ble des artistes d’u­nivers, de for­ma­tions et d’âges très var­iés offrant une richesse intéres­sante aux deux spectacles.

Ce sont deux spec­ta­cles jeune pub­lic. Quelles sont les par­tic­u­lar­ités de ces expéri­ences à des­ti­na­tion des jeunes spectateurs ?
Toutes leurs réac­tions sont décu­plées par leur spon­tanéité et leur ent­hou­si­asme. En par­tic­i­pant dans les scènes inter­ac­tives, ils nous sou­ti­en­nent et nous don­nent une moti­va­tion survoltée.

Com­ment appréhen­dez-vous l’aspect car­i­tatif des deux spectacles ?
Je suis très fier de soutenir ces deux asso­ci­a­tions qui sont « Sol en si » et « La Chaîne de l’e­spoir ». Faire le méti­er que l’on aime en étant utile est une joie immense. Notre méti­er prend alors un nou­veau sens.