Quel est votre parcours ?
Après avoir étudié le piano, la danse, le chant et la comédie en Art Etudes à Nice, j’ai décidé de monter à Paris. Après plusieurs auditions, je me suis retrouvé sur le petit écran chaque vendredi soir, dans l’émission produite par Gérard Louvin sur TF1 — « Les Années Tubes » — pendant deux ans. Ensuite, j’ai eu la chance de participer à de nombreux spectacles musicaux comme : La Fièvre des Années 80 de Roger Louret aux Folies Bergère, Il était une fois Bobino produit par Philippe Bouvard, Chantons sous la pluie au théâtre de la Porte Saint-Martin — ma première collaboration avec Jean-Louis Grinda — Titanic à l’Opéra Royal de Wallonie, La Revue de Pierre Naftule à Genève, ainsi que la création de Sol en Cirque au Bataclan.
Vous alternez actuellement Aimé et Sol en Cirque. Pouvez-vous nous présenter les personnages que vous interprétez ?
Dans Sol en Cirque, je suis l’hippopotame qui s’improvise clown afin de faire rire les enfants, et l’odieux ministre Noway qui ne donne pas son soutien pour venir en aide aux autres animaux.
Dans Aimé et la planète des signes, je suis Aimé, le petit prince des verbes, qui tentera de faire revenir la ponctuation et les signes, exilés sur la planète Ouchnok, afin d’écrire un poème pour déclarer sa flamme à Maud Amour, la marchande de livres.
Comment se déroulent les répétitions ?
Le rythme des répétitions est très soutenu car je scinde mes journées afin de répéter les deux spectacles. Je suis très heureux de retrouver Jean-Louis Grinda à la mise en scène. Au-delà de ses qualités artistiques, il déploie de formidables qualités humaines, jouant ainsi sur la bonne ambiance des troupes. Le casting rassemble des artistes d’univers, de formations et d’âges très variés offrant une richesse intéressante aux deux spectacles.
Ce sont deux spectacles jeune public. Quelles sont les particularités de ces expériences à destination des jeunes spectateurs ?
Toutes leurs réactions sont décuplées par leur spontanéité et leur enthousiasme. En participant dans les scènes interactives, ils nous soutiennent et nous donnent une motivation survoltée.
Comment appréhendez-vous l’aspect caritatif des deux spectacles ?
Je suis très fier de soutenir ces deux associations qui sont « Sol en si » et « La Chaîne de l’espoir ». Faire le métier que l’on aime en étant utile est une joie immense. Notre métier prend alors un nouveau sens.