du Lundi 21 au Dimanche 27 Octobre 2013
ALAN MENKEN ET LA COMEDIE MUSICALE
La Petite sirène, La Belle et la Bête, Aladdin, Le Bossu de Notre-Dame, Pocahontas, Raiponce : tous ces Grands classiques des studios Disney ont un point commun. En plus d’être des succès internationaux, leur musique est l’œuvre d’un seul homme, considéré comme l’un des plus grands et influents compositeurs de son époque. Si tous ces films d’animation n’ont pas (encore) eu droit à leur version scénique, l’événement La Belle et la Bête n’a pu échapper à personne.
À partir de la mi-octobre, l’histoire éternelle s’installe au Théâtre Mogador, le temple du musical parisien. Sur scène, Belle, Lumière, Gaston et tous les autres vont prendre vie, dans une version française inédite, après 13 ans de triomphe à Broadway et 35 millions de spectateurs à travers 21 pays… L’œuvre originale, dont le livret est signé Howard Ashman, a offert à Alan Menken deux de ses huit Oscars.
Sa première nomination date toutefois déjà de 1987. A cette époque, son nom était associé à un autre film, tiré d’une comédie musicale horrifique, déjantée et surtout carnivore : La Petite boutique des horreurs. Du off Broadway, la plante venue de l’espace a fait le tour du monde et propulsé le petit faiseur de jingle-pub d’hier au rang d’incontournable.
Et peut-être avez-vous déjà vu l’un de ses « musicals » sur scène ? La saison passée, les nonnes de Sister act ont littéralement dynamité le théâtre Mogador. Derrière l’histoire de Deloris Van Cartier, alias sœur Marie-Clarence, se cache non seulement Whoopy Goldberg, mais surtout Alan Menken !
Qu’il s’agisse de Sister act ou La Belle et la bête, plusieurs artistes des versions françaises de ces spectacles ont participé aux stages de comédie musicale, organisés par l’AICOM depuis sa création.
du Lundi 28 Octobre au Dimanche 3 Novembre 2013
LES SIXTIES (SLC, GREASE)
Avant de partir en tournée à travers toute la France, la troupe de SLC – Salut les copains a enflammé les Folies-Bergère avec ses refrains des Sixties. À travers les premiers tubes de France Gall, Johnny Hallyday, Françoise Hardy, Les Beatles, Les Rolling Stones et tant d’autres, le spectacle musical contient tous les refrains qui ont fait le succès de Salut les copains, l’émission radio culte d’Europe 1. Les années yéyé, ses « blousons noirs », le twist, la machine Scopitone ont précédé l’heure de la contestation, de l’émancipation et de mai 68.
Outre-Atlantique, la même vague de rock’n roll a démarré avec Hair (Galt MacDermot), mais le premier spectacle consacré aux Sixties est bien Grease. Si en 1972, personne ne misait sur le show off Broadway des lycéens de Jim Jacobs et Warren Casey, le tandem Danny Zuko / Sandy Olsson tiendra l’affiche jusqu’en 1980, popularisé par l’interprétation au cinéma de John Travolta et Olivia Newton-John. Il faut préciser que ce spectacle est né à l’époque du triomphe d’American Graffiti, réalisé par George Lucas (1973). La mode des années 1950 – 1960 a alors frappé l’Amérique et le monde entier de plein fouet. A la télévision, Ron Howard allait devenir Richie Cunningham dans Happy days. Sur scène, les lycéens de Grease enflammaient les cœurs. On ne compte plus les tubes de cette comédie musicale, avec « Greased Lightnin’ », « We Go Together », « Born to Hand Jive » ou « Summer Nights ». Lors de son dernier passage à Paris, Grease a rencontré un succès sans précédent, du Théâtre Comedia jusqu’au au Palais des Congrès. A la direction vocale, Pierre-Yves Duchesne, accompagné par Stéphane Métro, dirigeait quelques-uns de leurs anciens étudiants de l’AICOM.
Le déroulé des stages en quelques mots:
Depuis dix ans, les stages de comédie musicale de l’Académie Internationale de Comédie Musicale (AICOM) représentent une vraie opportunité de découvrir, en pratique, la mise en œuvre d’un spectacle musical.
Entourés de véritables professionnels du spectacle, placés sous la direction de Pierre-Yves Duchesne, les stagiaires participent à la création d’une mise en scène, inspirée d’ouvrages mythiques du répertoire du théâtre musical, autour d’un thème en particulier.
Durant le stage, les stagiaires auront pour défi de travailler les trois disciplines que sont la danse, le chant et le théâtre, en cours particuliers et collectifs. Au terme de la formation, le travail sera présenté en public lors d’un « feu d’artifices ».
Accessible à tous, ce travail ciblé sur le théâtre musical permet d’expérimenter un vrai dialogue entre le corps, la voix et le discours théâtral. Pour les plus confirmés, c’est l’occasion de se perfectionner dans l’un des trois domaines. Pour les débutants, c’est une chance de travailler avec des artistes professionnels et de partir à la découverte d’ouvrages qui font rêver le public depuis des générations.