Une pièce d’Allen Lewis Rickman et Karl Tiedeman
Adaptation : Cerise et Alain Sachs
Mise en scène : Alain Sachs
Musique : Patrice Peyrieras
Avec José Paul, Marie Piton, Charles Schneider, Claude Guyonnet, Jean-Marie Lecoq, Olga Sekulic, Vincent Deniard
Camille Bouchard, ambassadeur de France à l’ONU, nommé par le Général de Gaulle, n’a rien d’un diplomate si ce n’est une certaine prestance. Après avoir flirté avec la petite pépée d’un gangster à la mine patibulaire, il se retrouve dans un enchaînement de quiproquos compliqués, pour essayer de sauver sa peau tout en cachant la vérité à sa femme. De retournements en révélations, d’identités usurpées en identités dévoilées, les sept personnages s’embarquent malgré eux dans un imbroglio visiblement sans issue.
Vous l’aurez compris, Si j’étais diplomate joue sur les mécanismes d’une pièce de boulevard classique avec entrées et sorties réglées à la seconde près, et maris frivoles, blondes écervelées et bons mots. Adapté d’une pièce américaine (Off The Hook), Si j’étais diplomate n’est finalement qu’un vaudeville de plus mais Alain Sachs, le metteur en scène, s’est amusé à exagérer le millième degré des situations. Gangsters en borsalino et cruches en fourreau léopard semblent tout droit sortis de Kiss Me, Kate, ajoutant une touche d’exotisme rétro d’opérette au tableau d’ensemble.
Enfin, les comédiens semblent s’en donner à coeur joie dans les situations les plus cocasses, allant même jusqu’à faire leur rappel sur une chanson originale, swing et jazzy en diable. Bref, un divertissement sympathique et énergique qui séduira avant tout les amateurs de boulevard, les autres ont néanmoins le droit de se laisser porter par la bonne humeur !