
Ruthie Henshall, comment le rôle de Marguerite vous a‑t-il été proposé et quelle fut votre réaction ?
J’avais déjà travaillé avec Alain et Claude-Michel par le passé. On m’a appelée pour un rendez-vous avec eux et Jonathan Kent, le metteur en scène. J’ai écouté la musique… Et puis voilà ! J’étais vraiment aux anges quand on m’a proposé le rôle !
Connaissiez-vous l’oeuvre de Michel Legrand auparavant ?
Oui, j’étais une grande fan et j’avais déjà travaillé avec lui sur un album.
Comment décririez-vous Marguerite ?
Elle est une courtisane et, à l’époque [NDLR : sous l’Occupation], sa position avait une certaine influence. Aux yeux de certaines personnes, elle était considérée comme une star. Elle menait la grande vie et en même temps, elle portait en elle une profonde tristesse.
Qu’est-ce qui est le plus difficile pour vous dans le fait d’interpréter ce rôle ?
C’est d’explorer chaque soir les recoins émotionnels les plus sombres de ce personnage.
Vous avez travaillé avec Boublil et Schönberg dès la production originale de Miss Saigon. Comment décririez-vous votre relation ?
Je les adore. Ce sont des personnes incroyables avec un talent extraordinaire. Quand je travaille avec eux, j’ai le sentiment d’être en famille.