Spectacle en deux parties, Rita ou le Mari battu de Gaetano Donizetti et Elle est pas belle la vie ? de Vincent Bouchot.
Mise en scène de Mireille Larroche, Alain Patiès
Avec Amira Selim, Christophe Crapez, Paul-Alexandre Dubois & Caroline Dubost.
Une auberge en 1840 : deux hommes pour une femme. Un bistrot en 2012 : une femme pour deux hommes… Une passerelle jetée entre deux époques, deux compositeurs, deux univers…
Rita ou le Mari battu.
Un opéra bouffe en un acte, plein de charme, de spontanéité et de génie comique. L’intrigue, dans un pur style « bouffonnerie », met en scène Rita, une femme plutôt gaillarde, au caractère bien trempé et aux savantes vocalises.
Elle est pas belle la vie ?
« Un jour j’irai m’installer en Théorie, car en théorie tout va bien ! »
« Le monde du travail c’est plus un monde c’est une région »
« Moi, le quotidien, je connais pas, je travaille la nuit »
J‑M. Gourio, Nouvelles brèves
Depuis plus de vingt ans, l’eau a coulé sous les ponts, et le Ricard dans les gosiers. Quelques révolutions, quelques élections, quelques catastrophes plus tard, restent les deux piliers du bar : le chômage et l’alcool.
L’angoisse du monde n’est plus seulement celle du quotidien, elle est celle, sourde, des menaces impalpables : les épidémies, les effusions nucléaires, les OGM et l’empoisonnement par la nourriture, le réchauffement climatique qui menace même les glaçons du Pastis…