Après deux spectacles montés avec Jacques Pessis et Aurélien Noël, vous vous entourez d’une nouvelle équipe pour ce nouveau spectacle sur Piaf. Quelles sont les raisons de ce changement ?
Il n’est de bonne compagnie qui ne se quitte…
Et pourquoi un nouveau spectacle sur Edith Piaf ?
Ce rôle est un porte bonheur pour moi, de plus c’est une femme que j’aime profondément et j’aime que l’on l’aime ! Ce spectacle a été motivé par la création d’une chanson originale de Frédéric Zeitoun et Francis Lai, par toutes ces rencontres avec ses proches qui m’ont depuis longtemps poussé à le faire ! Il est enfin la quintessence de ce parcours avec cette artiste incroyable. Piaf, ombres et lumière existait déjà bien longtemps dans mon cœur et ma tête.
Vous avez écrit ce spectacle. Est-ce nouveau pour vous ?
Non… J’avais coécrit Piaf, une vie en rose et noir et Brel, de Bruxelles aux marquises dans l’ombre. Ce nouveau projet est dans la lumière…
Vous jouez régulièrement dans des spectacles pour un public jeune, comme La petite fille aux allumettes, Oliver Twist, Shrek… Quel souvenir gardez-vous de La petite fille aux allumettes, qui vient juste de se terminer ?
Je garde un souvenir humain très fort… un sujet qui me touche profondément, une équipe de création artistique très respectueuse en tout : j’ai été comblée. Il est vrai qu’avec mon aventure avec la grande dame, j’avais disparu « du circuit » alors reprendre le chemin des musicals avec cette famille, c’était plus qu’agréable!
Et que vous apporte le jeune public par rapport à un public adulte ?
Je suis toujours un peu attristée du regard que l’on porte sur le musical pour le jeune public… L’exercice est d’autant plus périlleux et responsable… Des petites oreilles à éduquer au mieux afin qu’il soit impossible pour elles de ne manquer désormais aucun musical tout le long de leurs existences… Pas facile ça !