Rencontre avec Nathalie Lermitte

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Natalie Lermitte (c) Alfred Perrin
Natal­ie Ler­mitte © Alfred Perrin

Après deux spec­ta­cles mon­tés avec Jacques Pes­sis et Aurélien Noël, vous vous entourez d’une nou­velle équipe pour ce nou­veau spec­ta­cle sur Piaf. Quelles sont les raisons de ce changement ?
Il n’est de bonne com­pag­nie qui ne se quitte…

Et pourquoi un nou­veau spec­ta­cle sur Edith Piaf ?
Ce rôle est un porte bon­heur pour moi, de plus c’est une femme que j’aime pro­fondé­ment et j’aime que l’on l’aime ! Ce spec­ta­cle a été motivé par la créa­tion d’une chan­son orig­i­nale de Frédéric Zeitoun et Fran­cis Lai, par toutes ces ren­con­tres avec ses proches qui m’ont depuis longtemps poussé à le faire ! Il est enfin la quin­tes­sence de ce par­cours avec cette artiste incroy­able. Piaf, ombres et lumière exis­tait déjà bien longtemps dans mon cœur et ma tête.

Vous avez écrit ce spec­ta­cle. Est-ce nou­veau pour vous ?
Non… J’avais coécrit Piaf, une vie en rose et noir et Brel, de Brux­elles aux mar­quis­es dans l’om­bre. Ce nou­veau pro­jet est dans la lumière…

Vous jouez régulière­ment dans des spec­ta­cles pour un pub­lic jeune, comme La petite fille aux allumettes, Oliv­er Twist, Shrek… Quel sou­venir gardez-vous de La petite fille aux allumettes, qui vient juste de se terminer ?
Je garde un sou­venir humain très fort… un sujet qui me touche pro­fondé­ment, une équipe de créa­tion artis­tique très respectueuse en tout : j’ai été comblée. Il est vrai qu’avec mon aven­ture avec la grande dame, j’avais dis­paru « du cir­cuit » alors repren­dre le chemin des musi­cals avec cette famille, c’é­tait plus qu’agréable!

Et que vous apporte le jeune pub­lic par rap­port à un pub­lic adulte ?
Je suis tou­jours un peu attristée du regard que l’on porte sur le musi­cal pour le jeune pub­lic… L’ex­er­ci­ce est d’au­tant plus périlleux et respon­s­able… Des petites oreilles à édu­quer au mieux afin qu’il soit impos­si­ble pour elles de ne man­quer désor­mais aucun musi­cal tout le long de leurs exis­tences… Pas facile ça !