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Zoom : Priscilla à Broadway

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Priscil­la Queen of The Desert © DR

Comme nous vous l’an­non­cions précédem­ment, le bus de Priscil­la Queen of the Desert fait escale à Broad­way, au Palace The­ater, depuis le 28 février.
Ce spec­ta­cle, présen­té en avant-pre­mière à Toron­to durant l’au­tomne dernier, reprend les tubes des années 70–80 (I will sur­vive, It’s Rain­ing Men, Colour my World, Say a lit­tle prayer…) et présente une his­toire d’ami­tié entre deux drag queens et un tran­sex­uel par­tis à la recherche de leur passé et de leur avenir à bord d’un vieux bus bap­tisé « Priscil­la Queen of the Desert ».

Ce spec­ta­cle est plein d’en­t­hou­si­asme et de fraîcheur, ce qui est dû en grande par­tie aux repris­es dis­co de chan­sons con­nues de tous.
Mal­gré quelques stéréo­types sur l’ho­mo­sex­u­al­ité et les drag queens, Priscil­la Queen of the Desert est touchant et drôle à la fois.
La mise en scène est juste et les décors impres­sion­nants. Les choré­gra­phies, d’un haut niveau de dif­fi­culté, sont réal­isées avec une rare précision.

Les trois rôles prin­ci­paux sont tenus par des poin­tures de Broad­way : Tony Shel­don (Cabaret, She Loves Me, The Pro­duc­ers…), qui joue Bernadette, un tran­sex­uel en deuil, reprend le rôle qu’il a créé sur la scène de Syd­ney et qu’il joue, depuis, dans le monde entier ; Nick Adams (La Cage Aux Folles, Chica­go, Guys and Dolls…) est Adam, un jeune drag queen, sûr de lui, d’ap­parence égo­cen­trique et très provo­ca­teur qui se révélera touchant et émouvant.
Et Will Swen­son, récem­ment remar­qué dans le revival de Hair dans le rôle de Berg­er pour lequel il a été nom­iné aux Tony Awards 2010, inter­prète ici Tick, un drag queen en mal d’amour qui va être l’in­sti­ga­teur de ce voy­age. L’alchimie entre les trois prin­ci­paux acteurs fonc­tionne par­faite­ment et ils réus­sis­sent à nous faire rire et pleur­er dans le même temps, accom­pa­g­nés par une troupe qui débor­de d’énergie.

C’est donc un spec­ta­cle à voir sans mod­éra­tion, qui mérite sans aucun doute sa place à Broad­way et qui fera rire les spec­ta­teurs, toutes généra­tions con­fon­dues, en don­nant l’en­vie de se déhanch­er au rythme du disco.