Résumé : Venez découvrir le spectacle « Princes et princesses » adapté des contes de Michel Ocelot.
Michel Ocelot, créateur de Kirikou et d’Azur et Asmar, nous emporte dans un monde imaginaire, empreint de poésie. Un spectacle magnifique, adapté et mis en scène par Legrand Bemba-Débert, entièrement joué en ombres chinoises, par une troupe éblouissante de comédiens, musiciens, danseurs et chanteurs.
Quatre merveilleuses histoires où se croisent des fées, des reines, des Princes et des Princesses.
Quatre tableaux faits de jeux d’ombres chinoises et de lumière, où les artistes vous emportent aux quatre coins du monde, dans la magie de contes africain, japonais égyptien ou perse.
Après deux années de succès au Théâtre Marigny et dans le monde, Princes et Princesses revient sur la scène du Théâtre Antoine, pour son ultime retour.
Alors n’attendez plus, venez rêver, au pays des Princes et Princesses.
Notre avis : Spectacle d’ombres, Princes et Princesses relate quatre contes originaux à travers le monde. « La vieille dame et le voleur » se passe au Japon et sert de lien entre les trois autres « L’Africaine qui danse », « Le Garçons des figues » (Egypte) et « le Prince des Joyaux » (Perse). A l’origine de ce spectacle, il y a Michel Ocelot, un amoureux des histoires poétiques. Dès 1989, il a réalisé « Ciné Si », une série télévisée d’animation composé de 8 courts métrages et diffusée sur Canal +. On y trouvait deux des histoires de ce spectacle (« La vieille dame et le voleur » ainsi que « le Garçon des figues ») qui seront également à l’affiche du film d’animation éponyme « Princes et Princesses » sorti en salles deux ans plus tard. Pour ceux qui ont vu le film, cette version ne les décevra pas et son succès ne se dément pas depuis deux ans.
Le choix artistique pour ce spectacle est une projection des différents décors derrière laquelle évoluent les huit comédiens. Ces décors sont magnifiques, ciselés à merveille, et accompagnent chaque tableau, des ruelles japonaises au palais perse, en passant par le village et la savane africains, ou encore le trône égyptien. Les comédiens, tout en ombres, jouent et interagissent avec ces projections, que ce soit des décors ou d’autres personnages complétant la scène. Les costumes ne sont pas en reste. Nous les devinons derrière l’écran et les admirons lors du salut final.
C’est l’occasion aussi de faire connaissance avec l’instrument de musique qu’est le kamélé n’goni, instrument à cordes originaire d’Afrique de l’Ouest joué par Bachir Sanogo, l’un des comédiens. Si ce spectacle n’est pas musical à proprement parlé (2–3 chansons tout au plus), il n’en réserve pas moins un véritable moment de poésie ponctué d’aventures rocambolesques. C’est un très très joli moment d’une heure qu’enfants et parents passent ensemble. Les uns subjugués par les histoires, les autres émerveillés par les visuels. Et cela fait du bien de se sentir à nouveau un grand enfant. Profitez-en, le spectacle est à l’affiche jusqu’à Noël.