- Piano Men ©DR
D’entrée de jeu, la scène de Piano Men est simple. On y retrouve, bien sûr, cinq pianos : deux d’un blanc éclatant et trois de couleur noire et ce, sur une scène à deux niveaux. Au niveau supérieur, huit musiciens prennent place : un percussionniste, un claviériste, un batteur, un guitariste, un bassiste, un saxophoniste et deux trompettistes, aussi talentueux les uns que les autres. On y retrouve également trois jolies choristes vêtues de splendides robes de gala.
Le spectacle débute par un medley des grands succès de Billy Joel, Ray Charles et autres, sur un fond de projections psychédéliques. Dès la première note, le public peut apprécier la justesse de ces pianistes/chanteurs, vêtus tantôt de smokings, tantôt de vestes flamboyantes.
A tour de rôle, ils proposent des medleys de Barry Manilow, Fats Domino, Jerry Lee Lewis , Ray Charles, Billy Joel, Elton John. Quelques pianistes québécois sont également représentés comme André Gagnon ou Claude Léveillé, ainsi que des Français, tel Michel Legrand.
Pour Michel Legrand, nous avons eu droit à des prestations en solo ou en duo, accompagnées par les choristes et les pianistes. Ses grands succès ont été repris, notamment Les parapluies de Cherbourg, interprété avec brio par une des choristes.
Le public a aussi eu l’occasion de découvrir le grand Burt Bacharach, pianiste à l’origine de « I Say a Little Prayer », « I’ll Never Fall in Love Again », « That’s What Friends Are For ».
Enfin, pour terminer, quoi de mieux que quelques succès comme celui qui a donné le nom à cette revue : « Piano Men » de Billy Joel !
Piano Men dure une heure et demie seulement, sans entracte. Une heure et demie de pur plaisir et d’engouement, au point que le public en redemande !
Jusqu’au 21 novembre 2009, au Théâtre Corona.
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