Philippe Dupouy — Singin’ in Paris — Ah, Paris !

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Philippe Dupouy ©DR
Philippe Dupouy ©DR

Com­ment est née l’as­so­ci­a­tion Musique et Toile?
Je dois pré­cis­er que la musique est une grande pas­sion depuis tou­jours. J’ai d’abord com­mencé à chanter dans dif­férents choeurs, suivi une for­ma­tion au Con­ser­va­toire de gui­tare clas­sique et, plus tard, fait par­tie de la comédie musi­cale Chica­go qui s’é­tait mon­té à Paris en décem­bre 1999, avec l’as­so­ci­a­tion Méli-Mélodie ! A tra­vers toutes ces expéri­ences, j’ai réal­isé que ma véri­ta­ble pas­sion était la musique de films.
J’ai ain­si créé l’as­so­ci­a­tion Musique et Toile en 2002 afin de pro­mou­voir les musiques de films en tant que spec­ta­cle vivant, sous la forme de con­certs ou de spec­ta­cles thématiques.
J’ai mis à prof­it mes com­pé­tences pro­fes­sion­nelles acquis­es dans le tourisme, dans les domaines mar­ket­ing et com­mer­cial, au ser­vice de mon asso­ci­a­tion dont je m’oc­cupe désor­mais à temps plein en tant que producteur.

Quel est le con­cept de Sin­gin’ in Paris ?
Ce sont deux spec­ta­cles musi­caux mis en scène par Hervé Devold­er à des­ti­na­tion des amoureux de la chan­son française. Chaque spec­ta­cle est inter­prété par un cou­ple de chanteurs accom­pa­g­né d’un(e) pianiste. Vous pour­rez ain­si écouter Alyssa Landry chanter avec Lau­rent Ban, Khé­mi Fer­rey avec Thomas Bois­sy, ain­si que Vir­ginie Per­ri­er avec Flan­nan Obé.
Le pre­mier spec­ta­cle, qui a pour thème les chan­sons de Paris, racon­te l’his­toire d’un homme qui ren­tre à Paris après un long voy­age à l’é­tranger… Le sec­ond spec­ta­cle, qui reprend les plus grands suc­cès de la chan­son française, racon­te une ren­con­tre dans un aéroport.

Com­ment avez-vous choisi les artistes ?
En pas­sant une annonce sur Regard en Coulisse ! Je voulais avant tout des acteurs chanteurs. Les artistes ont été choi­sis pour leurs qual­ités vocales, pour leurs per­son­nal­ités et leurs qual­ités théâ­trales. C’é­tait un critère impor­tant du recrute­ment car ils s’ap­pro­prient com­plète­ment les chan­sons selon leurs personnages.
Les pianistes se devaient aus­si d’être très créat­ifs. Eve Magne, pro­prié­taire des lieux, et moi, voulions leur laiss­er une lib­erté d’in­ter­pré­ta­tion très impor­tante. Le style de cer­taines chan­sons est mod­ernisé de façon éton­nante. Ain­si une valse musette se trans­forme en morceau de jazz. Tout un programme !

Com­ment avez-vous ren­con­tré Hervé Devolder ?
Je l’ai ren­con­tré par l’in­ter­mé­di­aire de Lau­rent Ban qui jouait dans Chance. J’ai fait sa con­nais­sance après la représen­ta­tion et j’ai tout de suite appré­cié son humour. Il débor­de d’idées et, quand je lui ai pro­posé ce pro­jet, il a accep­té immé­di­ate­ment. C’est un style nou­veau pour lui, mais qu’il aime beaucoup.

Vous êtes un habitué de ces lieux ? 
Effec­tive­ment, j’avais déjà pro­duit une trentaine de con­certs à l’A­tri­um et ma col­lab­o­ra­tion avec Eve Magne s’est tou­jours très bien passée. Pour ce pro­jet, le lieu s’est imposé de lui-même puisque c’est Eve Magne qui, cher­chant une idée pour occu­per la salle au mois d’août, m’a don­né l’idée de Sin­gin’ in Paris.
Cette salle a l’a­van­tage d’of­frir une acous­tique fan­tas­tique. Nous n’u­til­isons aucune sonori­sa­tion et les enreg­istrements que nous avons effec­tués lors des répéti­tions sont déjà très con­clu­ants. Le CD du spec­ta­cle sera d’ailleurs disponible à la fin des représentations.