Comment est née l’association Musique et Toile?
Je dois préciser que la musique est une grande passion depuis toujours. J’ai d’abord commencé à chanter dans différents choeurs, suivi une formation au Conservatoire de guitare classique et, plus tard, fait partie de la comédie musicale Chicago qui s’était monté à Paris en décembre 1999, avec l’association Méli-Mélodie ! A travers toutes ces expériences, j’ai réalisé que ma véritable passion était la musique de films.
J’ai ainsi créé l’association Musique et Toile en 2002 afin de promouvoir les musiques de films en tant que spectacle vivant, sous la forme de concerts ou de spectacles thématiques.
J’ai mis à profit mes compétences professionnelles acquises dans le tourisme, dans les domaines marketing et commercial, au service de mon association dont je m’occupe désormais à temps plein en tant que producteur.
Quel est le concept de Singin’ in Paris ?
Ce sont deux spectacles musicaux mis en scène par Hervé Devolder à destination des amoureux de la chanson française. Chaque spectacle est interprété par un couple de chanteurs accompagné d’un(e) pianiste. Vous pourrez ainsi écouter Alyssa Landry chanter avec Laurent Ban, Khémi Ferrey avec Thomas Boissy, ainsi que Virginie Perrier avec Flannan Obé.
Le premier spectacle, qui a pour thème les chansons de Paris, raconte l’histoire d’un homme qui rentre à Paris après un long voyage à l’étranger… Le second spectacle, qui reprend les plus grands succès de la chanson française, raconte une rencontre dans un aéroport.
Comment avez-vous choisi les artistes ?
En passant une annonce sur Regard en Coulisse ! Je voulais avant tout des acteurs chanteurs. Les artistes ont été choisis pour leurs qualités vocales, pour leurs personnalités et leurs qualités théâtrales. C’était un critère important du recrutement car ils s’approprient complètement les chansons selon leurs personnages.
Les pianistes se devaient aussi d’être très créatifs. Eve Magne, propriétaire des lieux, et moi, voulions leur laisser une liberté d’interprétation très importante. Le style de certaines chansons est modernisé de façon étonnante. Ainsi une valse musette se transforme en morceau de jazz. Tout un programme !
Comment avez-vous rencontré Hervé Devolder ?
Je l’ai rencontré par l’intermédiaire de Laurent Ban qui jouait dans Chance. J’ai fait sa connaissance après la représentation et j’ai tout de suite apprécié son humour. Il déborde d’idées et, quand je lui ai proposé ce projet, il a accepté immédiatement. C’est un style nouveau pour lui, mais qu’il aime beaucoup.
Vous êtes un habitué de ces lieux ?
Effectivement, j’avais déjà produit une trentaine de concerts à l’Atrium et ma collaboration avec Eve Magne s’est toujours très bien passée. Pour ce projet, le lieu s’est imposé de lui-même puisque c’est Eve Magne qui, cherchant une idée pour occuper la salle au mois d’août, m’a donné l’idée de Singin’ in Paris.
Cette salle a l’avantage d’offrir une acoustique fantastique. Nous n’utilisons aucune sonorisation et les enregistrements que nous avons effectués lors des répétitions sont déjà très concluants. Le CD du spectacle sera d’ailleurs disponible à la fin des représentations.