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Parlez-moi d’amour (critique)

parlez-moi-d-amourDe et avec Vin­cent Prezioso & Lydie Muller.
Durée : 1h10

Une chanteuse mal­adroite et un pianiste misog­y­ne mon­tent un tour de chant rocambolesque !

Avec tout leur humour et leur amour des grandes chan­sons du réper­toire français, Lydie Muller et Vin­cent Prezioso présen­tent « Par­lez-moi d’Amour », un tour de chant comique autour des plus belles chan­sons d’amour des années 30 aux années 50. De Charles Trenet à Bourvil, en pas­sant par Édith Piaf ou Aznavour, ils revis­i­tent ces chan­sons éter­nelles avec le sourire aux lèvres et l’œil qui frise… De la ren­con­tre à l’amour éter­nel, de l’espoir à la séduc­tion, ils s’amusent de toutes les sit­u­a­tions, lais­sant tou­jours la drô­lerie flirter avec la ten­dresse… Un tour de chant heureux, dédié aux amoureux.

Notre avis : Ce n’est pas un bou­quet de vio­lettes mais un bou­quet de chan­sons que Lydie Muller offre au pub­lic avec son dernier spec­ta­cle. Dis­ons plutôt un réc­i­tal, où l’on retrou­ve les plus célèbres chan­sons d’amour, datant pour la plu­part d’un temps que les moins de 50 ans ne peu­vent pas con­naître. Ce qui n’est pas le cas du pub­lic qui man­i­feste un ent­hou­si­asme presque atten­dris­sant à la seule évo­ca­tion de « couchés dans le foin » et sem­ble retrou­ver une pre­mière jeunesse devant la jeune chanteuse. Les pre­mières notes de « Par­lez-moi d’amour » ou de « La vie en rose » déclenchent un mur­mure de bon­heur et de sat­is­fac­tion dans les rangées. Des­tiné  — on l’imagine — à ce pub­lic, le réc­i­tal atteint pleine­ment son but, et si les tran­si­tions sont par­fois trop faciles ou car­i­cat­u­rales, elles font mouche chez les spec­ta­teurs. « Baisse un peu l’abat-jour », « C’est si bon », « Puisque vous partez en voy­age », « L’hymne à l’amour »… Lydie Muller passe en revue tous ces « tubes » éter­nels, accom­pa­g­née au piano par Vin­cent Prezioso, qui lui donne égale­ment la réplique dans quelques mini-sketchs. Met­tant assuré­ment tout son cœur dans ces inter­pré­ta­tions, elle ravi­ra les nos­tal­giques de Mireille, Piaf ou Trenet.