Une revue de Hélène Martini.
Décors et cos­tumes de David Belugou.
Direc­tion musi­cale et arrange­ments de Jean Beran­rd Detraz.
Coor­di­na­tion des choré­gra­phies par Mary Lau­re Philippon.
Choré­gra­phies de Mary Lau­re Philip­pon, San­drine Van­de­velde, Tra­cy Morell, Jérôme Gouchart, Sharon Sul­tan, Njagui Hagbé.

Cri­tique parue en sep­tem­bre 2002

Ça com­mence comme une revue du bon vieux temps : un grand escalier blanc, des filles splen­dides habil­lées de strass et de plumes, des garçons aimables et une chan­son à la gloire de Paris. Les Folies Bergère renoue avec la tra­di­tion qui a fait son iden­tité. La troupe enchaîne sur des numéros plus habil­lés qui tien­nent en vrac de Moulin Rouge (le film), West Side Sto­ry, Grease, le can­can, etc… Ces jeunes gens sont beaux et séduisants et traduisent bien le sens de la fête que l’on attend. Les cos­tumes sont col­orés et var­iés, les tableaux changent sou­vent. Mais si le spec­ta­cle a la jeunesse pour lui, il lui manque encore un peu de méti­er. On regrette l’ab­sence de meneurs (hommes et femmes) charis­ma­tiques. La deux­ième par­tie dépous­sière le genre en intro­duisant dance music et tech­no. D’ailleurs, la troupe sem­ble bien plus à l’aise dans ces numéros. D’autres bonnes sur­pris­es vien­nent par la suite avec des numéros de music-hall, acro­baties, danse des voiles, à couper le souf­fle. La soirée reste peut-être un peu trop sage, sans audace, il con­viendrait d’y rajouter un zeste de folie.