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Nicole Croisille

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Réc­i­tal de Nicole Croisille.
Au piano : Aldo Frank.
Aux per­cus­sions : Marc Chantereau ou Daniel Ciampolini

 » Je ne suis que de l’amour « , une phrase faite sur mesure pour la pétil­lante Nicole Croisille. Toutes ses chan­sons par­lent d’amour et c’est sur la scène du théâtre de Dix Heures qu’elle a choisit de s’ex­pli­quer en intro­duc­tion de son spec­ta­cle : elle adore l’amour, elle n’aime que ça, rai­son pour laque­lle elle le chante depuis quar­ante ans. A bas les grandes idées. Une chan­son ne chang­era pas la face du monde. Le ton est donné !
Car si l’on vient savour­er une voix excep­tion­nelle tan­tôt féline et soupirée, tan­tôt rugis­sante, c’est à un véri­ta­ble  » One-woman-show  » auquel on assiste. Nicole Croisille n’est pas du genre à s’en laiss­er con­ter. Entre deux inter­pré­ta­tions, elle racon­te sa vie, ses hommes, s’a­muse, plaisante, pousse un coup de gueule. Elle mène son spec­ta­cle de main de maître. Tout est ques­tion de feel­ing entre elle et son pub­lic. Elle vire­volte entre les chan­sons de Un homme et une femme, titre phare du film de Claude Lelouch qui la révéla, à une inter­pré­ta­tion de West Side Sto­ry, comédie dans laque­lle elle fail­lit jouer puisqu’elle était la dou­blure d’un des pre­miers rôles.
Et pour cause, la comédie musi­cale a tou­jours été une des pas­sions de cette artiste com­plète. Danseuse, chanteuse, comé­di­enne, elle a même fait par­tie de la troupe du mime Marceau. Dans l’in­tim­ité du théâtre de Dix Heures, en toute sim­plic­ité, cette fig­ure de la chan­son française renoue avec son pub­lic, con­ciliant humour et chan­sons éternelles.