Vous êtes issu de la promotion 2004 de Star Académie. Que retenez-vous de cette expérience?
Je retiens plein de choses, notamment l’expérience de la scène et du travail avec un groupe. J’ai été habitué à travailler en solo alors le fait de faire partie d’un groupe de quatorze personnes, ça m’a appris à ouvrir mes horizons.
Que diriez-vous aux gens qui dénigrent cette émission de télé réalité?
Je leur dirais que je la dénigrais, moi aussi, auparavant. Mais, après avoir eu la chance de faire cette émission, je suis content d’y avoir participé. Ce n’est pas le moyen le plus respecté pour faire son entrée dans le milieu artistique. Je pense que c’est une façon comme une autre. C’est vrai que tous les participants n’auront pas la chance de percer dans ce milieu mais il faut s’attacher aux talents et aux personnes, ne pas oublier tout l’acharnement qu’ils ont mis dans ce travail. En effet, à ma sortie de Star Académie, j’ai dû recommencer en bas de l’échelle et je suis fier de ce que j’ai accompli jusqu’à maintenant.
L’immense succès « J’t’aimerai encore », extrait de votre premier album sorti en 2005, a été écrit par Sandrine Roy. Parlez-nous de votre rencontre avec cette auteure.
La toute première fois, je n’ai pas rencontré Sandrine mais Sylvain Michel qui a écrit la musique de « J’t’aimerai encore » et qui est devenu un grand ami. Sylvain m’a présenté Sandrine par la suite, et cette chanson est née de leur collaboration. Ils ont écrit une autre chanson pour moi, sur mon prochain album.
Vous étiez la doublure de Bruno Pelletier dans la comédie musicale Dracula : entre l’amour et la mort. Comment avez-vous vécu cet apprentissage d’une autre facette du métier de chanteur?
Au départ, j’étais réticent car j’avais un peu peur de côtoyer des gens du milieu comme Bruno Pelletier et Sylvain Cossette. Après avoir rencontré la troupe, je me suis vraiment senti intégré. Bruno m’a pris sous son aile. Finalement, ça a été très bénéfique de faire Dracula. J’ai appris beaucoup en travaillant avec ces gens d’expérience. Malheureusement, je ne serai pas de la partie lorsque Dracula arrivera en France, en 2008, car j’ai d’autres engagements.
La troupe de Dassin, la grande fête musicale semble vous rapprocher les uns des autres, n’est-ce pas ?
C’est un très grand plaisir pour moi que ce spectacle-là. Encore une fois, je travaille avec des gens que j’adore et d’autres que j’ai appris à aimer. De plus, ce sont, eux aussi, des gens d’expérience. Au fil des représentations, nous avons créé des liens d’amitié sincères.
Vous partez en tournée aux États-Unis, avec Dassin, quelles sont vos attentes ?
Je ne m’attends à rien en particulier pour Dassin aux États-Unis. Je sais seulement que ça va être extraordinaire. Ça sera ma première expérience dans plusieurs de ces villes américaines. En revanche, faire le voyage avec tous mes amis de l’équipe, ça va être très bien, j’en suis convaincu. De plus, ce sont les communautés russes de ces villes, spécifiquement, qui sont les instigatrices de cette tournée.
En mars prochain, vous allez lancer votre deuxième album. Qui seront vos collaborateurs ?
Il sera dans la même lignée que mon premier album. Peut-être un peu plus acoustique, un peu folk, et surtout, avec la même équipe gagnante, c’est-à-dire Sandrine Roy, Sylvain Michel et moi-même, entre autres, ainsi que le même réalisateur : Toby Gendron. On s’est créé un beau réseau d’auteurs/compositeurs pour ce deuxième album.