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Maputo Mozambique (Critique)

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maputo-mozambiqueCon­cep­tion, mise en scène : Thomas Guérineau
avec Ernesto Lan­ga, Lourenço Vas­co Lourenço,Dercio da Car­oli­na Alvaro Pandza, Jose Joaquim Sitoe, Val­dovi­no Clau­dio De Sousa, Dimas Car­los TivaneMêlant jonglage, chants, per­cus­sions, le spec­ta­cle Maputo Mozam­bique alterne des séquences de rebonds sur per­cus­sions, jonglage de sacs plas­tiques, balles en l’air, balles roulées au sol, mas­sues… dans une mise en scène épurée, habitée du chant pro­fond des artistes, et ponc­tuée d’une mal­ice com­mu­nica­tive.Notre avis : Voilà une propo­si­tion sin­gulière : six artistes du Mozam­bique chantent, dansent, jon­g­lent comme de mer­veilleux con­teurs. Le résul­tat séduit de bout en bout. En quelques tableaux, qu’ils utilisent des balles, des mas­sues, des objets volants, des sacs plas­tiques oranges, les artistes, sous la houlette de Thomas Guérineau, fasci­nent le pub­lic. La répéti­tion des gestes hyp­no­tise l’œil, l’esprit l’est égale­ment par le chant a capel­la, la mélopée qui s’installe. Les change­ments de rythme, la gestuelle évo­lu­tive cap­tive. Lorsque le spec­ta­teur reprend ses esprits — qu’il ait été très atten­tif ou saisit par une douce tor­peur, il ne peut qu’être ébloui par la maîtrise du geste, la pré­ci­sion, la métic­u­losité du numéro qu’il vient de vivre. Des­tiné à un très large pub­lic, réveil­lant l’imagination. D’une apparence très sim­ple, sans emphase, l’art de ces six hommes sem­ble par­ler à cha­cun des spec­ta­teurs. Baigné dans une lumière savam­ment étudiée, tout incite à la rêver­ie… Une rêver­ie où l’on se sur­prend à bat­tre la mesure. Un moment où la magie n’est jamais bien loin, fruit d’une belle com­mu­nion entre les artistes. A ne pas manquer.

A con­sul­ter : le site du spec­ta­cle.