On l’avait connue dans les années 80, vantant les vertus de la ouate, avec ce fameux tube qui a marqué son époque, on l’a retrouvée dans les années 90–2000, mettant en scène Judith Magre, Lio ou encore Michel Hermon, la voici aujourd’hui sur scène, chantant, jouant, racontant, dansant, dans un one-woman-show rendant hommage aux grandes dames du show-biz.
Dans Mistinguett, Madonna et moi, Caroline Loeb évoque toutes ces femmes mythiques qui l’ont fascinée et qui ont en commun une personnalité forte, un sens de la liberté et « pas beaucoup de voix, comme moi » ajoute Loeb elle-même, dans ses interviews. A travers des chansons et des petites anecdotes, Loeb dresse avec humour et admiration le portrait de ces divas de la scène ou de l’écran : les Madonna et Mistinguett du titre, mais aussi Arletty, Joséphine Baker, Yvette Guilbert ou Mae West.
Caroline Loeb nous montre sa faconde, sa gouaille, ainsi que son sens de l’auto-dérision particulièrement savoureux. Sa façon de raconter sa célébrité soudaine (et ses conséquences) avec « C’est la ouate » est tout à fait désopilante. Au final, Loeb nous livre un show cocasse, intime et attachant.