Accueil Divers Liza Michael

Liza Michael

0
Liza Michael ©DR
Liza Michael ©DR

Liza sera à l’af­fiche de la grande expo­si­tion musi­cale DIVA au Théâtre de l’Epée de Bois. Elle jouera dans Créa­tures (1 et 2 juin) et avec son groupe Hot Cou­ture (7 juin).

Nom : Michael

Prénom : Liza

Date de nais­sance [NDLR : année fac­ul­ta­tive mais ce serait bien si vous la met­tiez] : 14 mai du siè­cle dernier — ça va faire  » genre  » mais, mon seul prob­lème avec l’âge, c’est les autres : ça a l’air de les per­turber beau­coup quand je l’an­nonce, donc…
Depuis que j’ai 25 ans, j’ai décidé que j’au­rais l’âge qu’on me don­nerait ! Emo­tion­nelle­ment, j’ai entre 6 et 13 ans, men­tale­ment j’ai bien peur d’être proche des 80 ans.

J’adore : Appren­dre ! Les pre­mières fleurs et feuilles sur les arbres au print­emps ! Le théâtre améri­cain, les points de vue étayés (dans l’art comme dans la vie, qu’on soit d’ac­cord ou pas), les oshinko maki, la sim­plic­ité (même si c’est dif­fi­cile à pra­ti­quer), les chevaux, Neil Labute, les silences, Bam­bi, les doutes que je trou­ve plus intéres­sants que nos cer­ti­tudes, Six Feet Under (je ne m’en suis tou­jours pas remise, quel tal­ent, cet Alan Ball), Noël, mon méti­er ! On peut s’adress­er à autrui : énorme ! Et de plus en plus, j’ador­erais met­tre en scène.

Je déteste : Sans citer de noms… : le manque d’empathie. Le bleu marine porté avec du noir, le manque de réflex­ion par peur d’af­fron­ter les choses pour ce qu’elles sont, le boudin (j’ai malen­con­treuse­ment assisté à la saignée d’un cochon quand j’é­tais petite…), l’i­nat­ten­tion, qu’on me bous­cule sans s’ex­cuser, le niv­elle­ment (par le bas comme par le haut : j’aime les dif­férences !), les gens en groupe, le schnaps qu’on aurait mis dans une bouteille d’eau minérale en oubliant de met­tre une éti­quette ! Les mag­a­zines féminins, me démêler les cheveux, les sans opin­ion et les éter­nels  » ravis  » (oh la… je ne man­querais pas un peu d’empathie à leur encon­tre, là !?), le manque de temps, les jeux de hasard, la résig­na­tion, Sarkozy.

Ma couleur préférée : Le bleu turquoise. Même si je m’ha­bille sou­vent en noir, c’est turquoise dans ma tête.

Mon péché mignon : La tarte aux quetsches et le halwa.

L’autre méti­er que j’au­rais pu faire : Paysag­iste, prof, assis­tante de quelqu’un de passionné.

La chose que j’emporterais sur une île déserte : Un bateau.

Mon pire cauchemar : Ne pas pou­voir aider les gens que j’aime.

Sucré ou salé ? Sucré ! C’est la cata…

En ce moment, j’é­coute : Cas­sius, The Body­rock­ers, Chet Bak­er : « My Fun­ny Valen­tine », Mahler : « Ich bin der Welt abhan­den gekom­men », Quin­cy Jones jazz ou funk, respect ! L’al­bum jazz de Rachelle Fer­rell, la B.O de Spring Awak­en­ing. Les patch­works musi­caux que l’on fait avec Hot Cou­ture : je m’y fais pas que ça marche tout ensem­ble, ça m’é­clate, je suis comme une gosse !

En ce moment, je lis : Three Tall Women d’Ed­ward Albee, Psy­cholo­gie de Masse du Fas­cisme de Wil­helm Reich (très intéres­sant, alors je m’ac­croche…), La Doc­trine des Bonnes Inten­tions de Noam Chomsky.

Mon idole quand j’avais dix ans était : Ma maman.

Mon idole aujour­d’hui est : Sean Penn, Beni­cio del Toro, Bill Hicks, Noam Chom­sky, mes amis.

Ma comédie musi­cale préférée : Celle où le jeu d’ac­teur ne sera pas la tren­tième roue du carosse. Les Fos­se-ennes avec un vrai pro­pos presque brechtien : Chica­go, Cabaret.
Quelqu’un m’a par­lé avec pas­sion et émo­tion de Fol­lies, je ne l’ai pas vu mais l’évo­ca­tion qu’on m’en a faite m’a plus que touchée, mais j’ai bien peur de ne jamais avoir la chance de voir ce spectacle.

Le rôle que je rêve d’in­ter­préter : Mme de Mer­teuil (bon, c’est pas gagné…).

La per­son­ne avec qui je rêve de tra­vailler : Ivo Van Hove, George C. Wolfe, Didi­er Van Cauwe­laert (j’adore Noces de Sable !), Jef Cas­taing (encore et tou­jours, you’re sim­ply the best !).

Trois adjec­tifs qui me décrivent : Bosseuse, pas­sion­née,  » mul­ti-tâcheronne rebondissante « .

Ques­tion posée par la précé­dente vic­time de Ze inter­roga­toire, Orlan­do Louis : Est-ce qu’il est mieux d’aimer ou d’être aimé ? : Être aimé est vital, c’est un ter­reau pour dévelop­per l’en­vie de vivre. Un bébé qui serait totale­ment privé de mar­ques d’af­fec­tion pour­rait en mourir. Je crois qu’il faut avoir été aimé pour pou­voir aimer, il faut y avoir goûté pour pou­voir ensuite le partager en aimant à son tour. Cer­tains m’ont bien gâtée : mer­ci, mer­ci, merci!

La ques­tion que je pose à la prochaine vic­time de ze inter­roga­toire : Qu’est-ce qui vous manque le plus dans les comédies musi­cales en ce moment ? (en dehors du fait d’y être casté ou pas…).

Ma devise : Tou­jours revenir sur son éche­veau : le « tal­ent » c’est comme une rela­tion amoureuse, ça s’entretient !