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Liliane, the ultimate diva

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Liliane Montevecchi et Mathieu Serradell © Musical City
Lil­iane Mon­tevec­chi et Math­ieu Ser­radell © Musi­cal City

Lun­di 16 novem­bre : reprise des répéti­tions pour Lil­iane. Patrick Niedo, à l’initiative de ces deux con­certs, veille à ce que tout se déroule au mieux. Le moins que l’on puisse dire est que la ren­con­tre entre Lil­iane Mon­tevec­chi et Math­ieu Ser­radell, qui l’accompagne au clavier fut une idée excel­lente, tant l’entente entre les deux artistes est pal­pa­ble. « J’en ai besoin, avoue Lil­iane, parce que même si je sais ce que j’ai à faire, je suis très émue de me retrou­ver sur une scène parisi­enne et Math­ieu est un amour ».

Celles et ceux qui con­nais­sent Lil­iane auront le plaisir de la retrou­ver, infati­ga­ble arpen­teuse des scènes du monde entier, dans le bel écrin du Vingtième Théâtre. Le spec­ta­cle reprend — in french in the text, mais avec quelques mots d’anglais — en par­tie On The Boule­vard qui fut présen­té un peu partout… sauf en France. Lil­iane y retrace en par­tie son par­cours avec cet humour qui n’appartient qu’à elle. « J’ai telle­ment joué ce spec­ta­cle en anglais qu’il m’arrive de me mélanger les pinceaux avec le français… Non mais avouez que c’est un comble ! » et la voilà qui part dans un de ces incroy­ables éclats de rire.

Son réper­toire est d’un éclec­tisme rafraichissant, pas­sant de Brel à Sond­heim en pas­sant, bien enten­du, par Mau­ry Yeston qui lui écriv­it « Folies Bergère » pour Nine ou « Bon­jour, Amour » pour Grand Hotel. Et le spec­ta­cle réserve de jolies sur­pris­es. Paris, la ville de nais­sance de Lil­iane, y tient une large place, ce qui prend une couleur par­ti­c­ulière en cette péri­ode tragique.

Mais, une fois encore, ce qui frappe le plus est l’énergie de cette femme qui ne s’en laisse pas compter par le temps qui passe. Sans le dompter, elle s’en accom­mode et com­pose avec. « J’ai quand même un peu les chocottes, mais la scène agit mirac­uleuse­ment, je n’arrive pas vrai­ment à l’expliquer ». Force est de con­stater, en effet, que lorsque la chanteuse, seule avec Math­ieu et Patrick, se met à imag­in­er le pub­lic devant elle, une autre dimen­sion s’ouvre : celle où la chaleur — virtuelle pour le moment — du pub­lic lui per­met de se dépass­er. Et par­lant d’énergie, pour avoir assisté aux représen­ta­tions du Tiger­palast à Franc­fort, Lil­iane en impose. Imag­inez plutôt : deux shows con­sé­cu­tifs, elle présente tous les artistes, chante plusieurs chan­sons et… change de robe à chaque nou­veau numéro. Bref de sept heures du soir à une heure du matin, elle n’arrête pas. « Alors me retrou­ver dans ma ville, à racon­ter mes petites his­toires et chanter mes chan­sons, c’était plus qu’une envie : j’en avais besoin et j’en remer­cie une fois encore Patrick pour me per­me­t­tre de vivre ce moment ».

C’est en effet lors de l’un de ses voy­ages à New York que Patrick Niedo pro­posa à Lil­iane cette idée. Fidèle à son impul­siv­ité légendaire, elle accep­ta immé­di­ate­ment. Et voilà que, qua­torze ans après Mist­inguett, la ville lumière reçoit l’une de ses enfants les plus dynamiques, drôles et touchantes. Sur la scène, out­re Math­ieu Ser­radell au piano, Lil­iane aura égale­ment le plaisir d’être accom­pa­g­née par le vio­loniste Paul Rouger. La répéti­tion se ter­mine : on reprend une chan­son, cor­rige une par­tie de texte, doute sur un point de détail… Un tra­vail patient, avec une sourde impa­tiente d’être sur scène. Une chose est sûre, cette répéti­tion laisse présager deux soirées inou­bli­ables et, pour tous les amoureux de musi­cal (et les autres !), immanquables.

En cadeau la ver­sion de la répéti­tion de Folies Bergère de ce lun­di 16 novem­bre 2015.

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