Livret : Steven Sater
Paroles : Steven Sater
Musique : Duncan Sheik
Adaptation française : Vincent Boucher et Sébastien Lacaille
Mise en scène : Luc Gauthier
Assistante à la mise en scène : Catrine Bauvais
Direction vocale : Benoit Landry
Direction musicale : Denis Chartand
Chorégraphies : Stéphanie Boudreau
Répétitrice : Geneviève Boudreau
Sonorisateur : Patrick Tousignant
Conception d’éclairage : Richard Guèvremont
Distribution :
Vincent Boucher, Élise Cormier, Christian Laporte, Isabelle Giroux, Isabeau Proulx-Lemire, Alexandra Ghezzi, Kevin Houle, Marie-Eve Sansfaçon, Eloisa Cervantes, Jean-François Grenier, Sébastien Lacaille, Serge Turcotte et Julie Burrough..
Sébastien Lacaille et son équipe ont eu l’excellente idée de monter la comédie musicale de Steven Sater (livret et paroles) et Duncan Sheik (musique), Spring Awakening, pour amasser des fonds pour la Société canadienne du cancer.
Notre avis :
Les auteurs Steven Sater (paroles et livret) et Duncan Sheik (musique) ont fait de l’Éveil du printemps, version comédie musicale, une pure merveille ! Ce drame vous fera vivre de profondes émotions. Et la version française, adaptée par Vincent Boucher et Sébastien Lacaille, est une réussite… presque parfaite. Le seul point négatif de cette traduction est l’accent un peu trop pointu : utiliser un français « international » aurait sans doute été plus judicieux.
L’Éveil du printemps raconte une histoire très contemporaine, même si elle se situe à la fin du XIXe siècle. Avec des sujets abordés tels que la masturbation, l’avortement, l’homosexualité, le viol, la violence ainsi que le suicide, l’oeuvre amène le spectateur à réfléchir sur lui-même et sur les conséquences de ses paroles et de ses gestes sur ceux qui l’entourent. Dans un monde où la jeunesse n’a assurément pas sa place, étant dirigée par des adultes aux mains de fer et régie par l’église de manière oppressante, sept adolescents et adolescentes découvrent les vicissitudes de la vie.
L’Éveil du printemps est interprété par une troupe aux multiples talents. Ces jeunes et moins jeunes ont la passion du jeu et cela se ressent dans leurs gestes, leurs émotions et leurs voix. Des talents à découvrir ! De plus, cette pièce a droit à un orchestre « live », une mise en scène très ingénieuse et une scénographie des plus habiles.
Tout ce que l’on peut souhaiter à cette merveilleuse troupe (mais également au public), c’est que L’Éveil du printemps, ne meure pas… pour qu’il poursuive sa route et continue à interroger et émouvoir les gens sur son passage.