Les historiens du genre peuvent ergoter pour savoir qui, de Gilbert et Sullivan en Angleterre, de Strauss et Lehar en Autriche ou d’Offenbach en France, est le vrai père de l’opérette, mais le débat est en fait dépassé. L’opérette (dans sa forme première), meurt sur les champs de bataille de la 1e guerre mondiale. Sur ses cendres fumantes naîtront deux avatars dont l’un, qui a gardé abusivement le nom d’opérette pour lui tout seul, ne tiendra que 20 ans de plus malgré le talent de ses artistes. La 2e guerre signera inexorablement sa disparition et le théâtre musical dans son ensemble souffre encore de la ringardisation qui en a suivi.
L’enfant cadet de l’opérette, c’est la « musical comedy », bientôt abrégée en simple « musical ». Les Américains importaient depuis longtemps Offenbach ou Lehar, leurs soldats ont fait connaître en retour au vieux monde agonisant la jeunesse et l’exubérance de leur culture musicale. Tandis qu’ils envoient Sidney Bechet nous apprendre le jazz et Joséphine Baker le charleston et le black-bottom, eux intègrent une structure narrative plus traditionnelle et plus construite que celle des revues de l’époque.
Les enfants du jazz
Le musical des années 20 et 30 est donc lié aux compositeurs américains cosmopolites, aussi à l’aise dans un club enfumé de Harlem que dans une soirée décadente de Berlin ou un club de Pigalle : Irving Berlin, Cole Porter et les frères Gershwin, George et Ira. A vrai dire, les intrigues de leurs spectacles sont bien minces, parfois guère plus qu’une revue, mais ils sont à la recherche de quelque chose de nouveau. Et tandis que Berlin (As Thousands Cheer 1933) et Porter (Anything Goes 1934) mettront encore 20 ans avant de trouver leur voie plus ambitieuse, le fulgurant George Gershwin va mourir trop jeune pour qu’on sache jamais où se serait arrêtée son influence…
Mais juste avant, il crée Porgy and Bess (1935), un ovni dans le paysage théâtral et musical du siècle. Cette oeuvre sur les noirs, jouée par des noirs avec une musique de noirs parle de sexe, de drogue, de pauvreté, de violence : autant de sujets dont la scènes n’avait guère l’habitude…
En fait, Gershwin a été précédé dans cette voie par Jerome Kern et Oscar Hammerstein 2, quand ils ont créé Show Boat (1927) dont la thématique est assez proche. Mais le traitement proche de l’opérette a valu à cet ouvrage d’être plus rapidement compris et apprécié que Porgy and Bess. On a toujours en tête aujourd’hui les magnifiques « Ol’ Man River » ou « Bill ».
Rodgers et Hammerstein, la mélodie du musical
Tandis que des compositeurs européens fuient le nazisme et viennent apporter un peu de cet esprit vieux monde en Amérique (Kurt Weill, Une femme dans la nuit 1941), Broadway est à la veille d’une transformation radicale. Richard Rodgers quitte son partenaire habituel Lorenz Hart (Pal Joey, 1940) pour faire désormais équipe avec Oscar Hammerstein 2 (le lyricist de Show Boat). Leur alliance va changer pour toujours la face du musical.
Pendant près de 20 ans, ils vont aligner quelques-uns des plus grands du genre tout en ne sacrifiant jamais au message politique et social. Leur première collaboration est Oklahoma ! en 1943, fable champêtre où le héros est acquitté d’un meurtre commis sous l’emprise de la jalousie… Crime et châtiment (et pardon), c’est aussi le sujet du sublime Carousel (1945), sans doute l’oeuvre la plus opératique du duo, comme le racisme et la guerre forment celui de South Pacific (1949). L’apport de Rodgers et Hammerstein, c’est de traiter des sujets graves sans jamais ennuyer : une belle histoire d’amour, des chansons que Frank Sinatra peut populariser sur les radios… et tant mieux si, en plus, ça véhicule un vrai message. Dans Le roi et moi (1951) par exemple, une gouvernante anglaise vient élever les enfants du roi de Siam (la Thaïlande actuelle) et en chemin, elle qui croyait devoir éduquer des barbares, découvre la richesse et la beauté d’une civilisation aussi élevée que la sienne. En plus de cette rencontre orient-occident, il y a aussi une attirance entre les deux héros que les conventions — et leurs histoires respectives — sépareront pourtant…
Cet âge d’or voit également l’émouvant come-back d’Irving Berlin (Annie du Far West 1946) et de Cole Porter (Kiss Me, Kate ! 1948) dans des musicals enfin complètement débarrassés de leur gangue de revue tandis que s’affirme un autre grand duo, Alan Jay Lerner et Frederick Loewe à qui l’on doit Camelot (1960), qui résume à lui tout seul l’ère Kennedy, et surtout My Fair Lady. La pièce originale de G.B. Shaw était réputée « non musicalisable » mais le talent des deux hommes, ainsi que celui de leur interprète, la jeune Julie Andrews, a prouvé le contraire. Mais déjà, une nouvelle génération frappe à la porte.
Stage, sex and sunlights
Pendant ce temps, Bernstein propose un West Side Story aussi révolutionnaire qu’en son temps Porgy and Bess. Ce Roméo et Juliette transposé dans les bas quartiers de New York dénonce l’envers du décor du rêve américain de manière implacable. Ce rêve en lambeaux, c’est aussi le ressort du Gypsy de Jules Styne, l’histoire vraie d’une strip-teaseuse dotée d’une mère possessive devenue emblématique du genre, Mamma Rose.
Les shows de Rodgers et Hammerstein se suivent et leur sens de l’innovation s’émousse un peu. A La mélodie du bonheur en 1959 qui traite en filigrane de la montée du nazisme répond le cynique et décadent Cabaret de John Kander et Fred Ebb. On n’a pas basculé dans les années 60 pour rien. Jerry Bock et Sheldon Harnick avec Un violon sur le toit (1964) ou Mitch Leigh et Joe Darion avec L’homme de la Mancha (1965) approfondissent ainsi la conscience politique du théâtre musical américain.
D’autres ne jurent que par le sexe et le rock and roll : le succès à l’époque de Hair (1969) tient beaucoup au fait que le spectacle se terminait par la vision de la nudité frontale de la troupe… même si l’on a fait justice depuis à la musique et aux lyrics ! Le Rocky Horror Show (le mot Picture n’ayant fait son apparition que pour la version cinéma) et même A Chorus Line — le sang, les larmes et les histoires de cul qui font le monde du théâtre — appartiennent à cette génération dont les artistes, souvent identifiés au succès unique d’un de leurs spectacles, ont brillé comme des étoiles filantes avant de disparaître à l’horizon…
Sondheim, bouter l’Anglois hors de Broadway
Jerry Herman est culte à force d’avoir été à contre courant toute sa vie. De Hello,Dolly ! à La cage aux folles en passant par Mame (entre 1964 et 1983), le plaisir qu’apportent ses oeuvres est indéniable et profondément jouissif. Mais après lui, le musical américain semble aller droit dans le mur. C’est alors que Stephen Sondheim entre en scène. A vrai dire, ce n’est pas tout à fait un nouveau venu. Après avoir ses classes auprès de Hammerstein (son mentor) et assuré les lyrics de West Side Story et de Gypsy, il va voler de ses propres ailes. Ses textes demandent une musique qui les serve et non l’inverse. La mélodie est d’abord dans les mots avant d’être dans les notes. Cela explique sans doute que, malgré une oeuvre monumentale plébiscitée par les critiques et les artistes, le public n’ait pas forcément suivi. Follies (1971) est un hommage mi-tendre mi-ironique à un monde disparu, celui du show biz à l’ancienne mais son succès place l’auteur en porte-à-faux : les spectateurs applaudissent-ils le premier ou le deuxième degré ? Après A Little Night Music (1973) dont il a emprunté le sujet au cinéaste Ingmar Bergman, son oeuvre devient de plus en plus hermétique — « exigeante » disent ses exégètes — comme dans le très profond Sunday In The Park With George (1984) qui analyse le rapport de l’artiste à l’Art. Aimer Sondheim est un exercice intellectuel de haute volée mais c’est la gloire du théâtre musical américain que de protéger en son sein des hommes aussi atypiques.
Cela n’empêche pas les spectateurs de déserter les salles… Dans les années 80, c’est dans le West End, le quartier des théâtres de Londres, que se joue la survie du théâtre musical. Andrew Lloyd Webber est un artiste protéiforme. Virtuose de la ligne mélodique, lancé par le succès du rock-musical Jesus-Christ Superstar et confirmé par celui du controversé Evita (1976), il va devenir le grand-prêtre du musical à grand spectacle. Après ses Cats qui tiennent l’affiche depuis près de 20 et dont la beauté des chansons compense les faiblesses du livret, il signe le remarquable Fantôme de l’Opéra, peut-être le plus gros succès public de l’histoire du théâtre musical. Enigme policière, beauté des décors, puissance des airs — sans oublier le fameux chandelier qui vient s’écraser tous les soirs ! — tout se conjugue pour faire un spectacle total. Récemment, il a eu du mal à réitérer ce succès avec Sunset Boulevard (1993) et Whistle Down The Wind (1998), peut-être trop préoccupé par la gestion de sa colossale fortune…
The French touch… oh la la !
Et l’Hexagone pendant ce temps là ? On a dit à tort que le théâtre musical était mal aimé chez nous. Mal compris serait plus juste car de nombreux exemples montrent que, non seulement il a 150 ans de légitimité mais en plus, de nombreux auteurs-compositeurs français ont fait le tour du monde.
Honneur à la pionnière : un peu oubliée aujourd’hui, Marguerite Monnot a créé en 1957 Irma la douce qui a lancé la carrière de Colette Renard… et est devenu un classique des scènes anglo-saxonnes. Espérons que sa reprise en fin de saison à Chaillot contribuera à faire découvrir la môme Irma aux générations qui en ignorent tout…
Bien plus tard, une génération d’auteurs-compositeurs venus de la variété a donné à l’opéra-rock français ses titres de noblesse : Herbert Pagani (Megalopolis,1972), Eric Charden et Guy Bontempelli (Mayflower, 1975) et bien sûr, Michel Berger et Luc Plamondon avec Starmania en 1979.
Merci Victor Hugo !
Après La révolution française (1975), Alain Boublil et Claude-Michel Schönberg créent en 1980 Les misérables. Leur façon de mêler destins individuels et fresque historique dans un spectacle de trois heures d’un lyrisme à couper le souffle fait de ce chef d’oeuvre le musical français le plus connu à l’étranger. Avec Miss Saïgon, bouleversante transposition de Madame Butterfly au Vietnam pendant la guerre, et aujourd’hui Martin Guerre, Boublil et Schönberg s’affirment comme les vrais héritiers de Rodgers et Hammerstein. Mais quel dommage qu’il faille aller à Londres ou à Broadway pour entendre leurs oeuvres !
Après Les misérables, c’est une autre oeuvre de Victor Hugo qui a permis à Luc Plamondon d’effectuer son grand retour 20 ans après Starmania et plusieurs tentatives ultérieures infructueuses. Evidemment, le succès populaire sans équivalent de Notre Dame de Paris a attisé une de ces controverses dont le monde intellectuel français est friand. Comme si le fait de ramener les spectateurs dans les salles de spectacles était un péché ! Nul doute pourtant que les mélodies de l’italien Richard Cocciante alliées aux intelligents lyrics du canadien Plamondon appartiennent à la tradition du théâtre musical… d’expression francophone. Quand le temps aura apaisé la polémique, on reconnaîtra que de Carmen (opéra-comique) à Notre Dame de Paris (opéra-pop) en passant par La vie parisienne (opéra-bouffe) et Starmania(opéra-rock), le public hexagonal s’est toujours nourri de ces usines à tubes qui, en leur temps, ont fait sourire les beaux esprits.
Les tendances actuelles du musical
A New York, la veine européenne (Lloyd Webber et Boublil / Schönberg) semble s’être un peu tarie dernièrement. Le nouveau roi de Broadway, c’est incontestablement Disney. Après le traditionnel et très réussi La Belle et la Bête (1994), le studio a choisi un metteur en scène d’avant-garde pour adapter Le roi lion sur scène en 1997. Réconciliant enfin critique et public, cette oeuvre semble partie pour durer au moins dix ans. Aida d’Elton John devrait permettre prochainement à Disney d’étendre son talent au delà de l’adaptation de ses dessins animés.
Le musical américain actuel est partagé entre de grandes reprises — car Broadway sait prendre soin de son patrimoine — et de nouveaux spectacles … spectaculaires, que ce soit Titanic de Maury Yeston (1997, rien à voir avec le film), Jekyll & Hyde de Frank Wildhorn (1997) ou encore l’ambitieux et poignant Ragtime de Stephen Flaherty et Lynn Ahrens. Au tournant du siècle, blancs WASP, noirs du ghetto et juifs émigrés d’Europe centrale composent dans l’espoir — et parfois le sang — le melting pot made in USA.
Enfin, le succès continu depuis 1996 du très culte Rent de Jonathan Larson montre qu’au tournant du siècle, le musical américain sait toujours se nourrir du quotidien, que ce soit dans sa musique (rock, rap et dance) ou dans sa thématique (exclusion, sida). Les jeunes du monde entier sont en train d’embrasser Rent dans lequel ils peuvent se reconnaître. A quand une version française ?
Aujourd’hui, à Broadway comme à Paris (Da Vinci, Les mille et une vies d’Ali Baba, Les dix commandements, Roméo et Juliette de la Haine à l’Amour…), le foisonnement de nouveaux musicals est l’occasion pour le public qui les aime depuis toujours ou qui les découvre de se réjouir plus que jamais !
Le Top 20 des musicals à posséder dans sa CDthèque :
A Chorus Line* de Marvin Hamlisch et Edward Kleban (1975).
Anything Goes de Cole Porter (1934).
Cabaret* de John Kander et Fred Ebb (1966.)
Carousel* de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein 2 (1945).
Le fantôme de l’Opéra (Phantom of the Opera) de Andrew Lloyd Webber (1987).
Gypsy* de Jules Styne et Stephen Sondheim (1959).
Hair* de Gerome Ragni, James Rado et Fred MacDermot (1969).
Hello, Dolly!* de Jerry Herman (1964).
Kiss Me, Kate!* de Cole Porter (1948).
Les Misérables d’Alain Boublil et Claude-Michel Schönberg.
My Fair Lady* de Alan Jay Lerner et Frederick Loewe (1956).
Notre Dame de Paris* de Richard Cocciante et Luc Plamondon (1998).
A Little Night Music de Stephen Sondheim (1973).
Porgy and Bess de George et Ira Gershwin (1935).
Ragtime de Stephen Flaherty et Lynn Ahrens (1997).
Rent de Jonathan Larson (1996).
Le roi et moi* (The King and I) de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein 2 (1951).
Show Boat* de Jerome Kern et Oscar Hammerstein 2 (1927).
Sunday in the Park with George* de Stephen Sondheim (1984).
West Side Story* de Leonard Bernstein et Stephen Sondheim (1957).
* Les titres suivis par un astérisque ont été adaptés au cinéma ou ont fait l’objet d’une captation sur scène. Les découvrir en vidéo constitue une approche possible pour le débutant.
Les autres musicals ‘presque’ aussi indispensables :
Annie du Far-West* (Annie Get Your Gun) de Irving Berlin (1946).
La Belle et la Bête d’Alan Menken, Howard Ashman et Tim Rice (1996).
Camelot* (1960) de Alan Jay Lerner et Frederick Loewe (1960).
Cats* de Andrew Lloyd Webber (1982).
Chicago de John Kander et Fred Ebb (1974).
Evita* de Andrew Lloyd Webber et Tim Rice (1976).
Une femme dans la nuit (Lady in the Dark) de Kurt Weill et Ira Gershwin (1941).
Follies de Stephen Sondheim (1971).
L’homme de la Mancha* (Man Of La Mancha) de Mitch Leigh et Joe Darion (1965).
Into The Woods de Stephen Sondheim (1987).
Irma la douce de Marguerite Monnot (1957).
Jekyll & Hyde de Frank Wildhorn et Leslie Bricusse.
Mame de Jerry Herman (1966).
Martin Guerre d’Alain Boublil et Claude-Michel Schönberg (1995).
La mélodie du bonheur* de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein 2 (1959).
Miss Saïgon d’Alain Boublil et Claude-Michel Schönberg (1989).
Oklahoma!* de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein 2 (1943).
Pal Joey de Richard Rodgers et Lorenz Hart (1940).
Le roi lion d’Elton John, Lebo M et Tim Rice.
South Pacific* de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein 2 (1949).
Starmania de Michel Berger et Luc Plamondon (1979).
Sunset Boulevard d’Andrew Lloyd Webber (1993).
Sweeney Todd de Stephen Sondheim (1979).
Un violon sur le toit* (Fiddler On The Roof) de Jerry Bock et Sheldon Harnick (1964).
* Les titres suivis par un astérisque ont été adaptés au cinéma ou ont fait l’objet d’une captation sur scène. Les découvrir en vidéo constitue une approche possible pour le débutant.
Pour découvrir les musicals que nous recommandons, préférez chaque fois que c’est possible les albums originaux ou au contraire les reprises très récentes qui font généralement l’objet de très bons enregistrements. Evitez les enregistrements intermédiaires (Attention, il y a des exceptions !).
N.B. Comme tout classement, celui-ci ne prétend ni à l’objectivité ni à l’exhaustivité !
Les musicals favoris de la rédaction de Regard en Coulisse :
La rédaction de Regard en Coulisse s’est livrée au petit jeu de classer, en toute subjectivité, ses musicals favoris. Les titres sont donnés dans l’ordre alphabétique, non de préférence. Si Les misérables l’emportent haut la main comme les musicals anglo-saxons en général, et si Sondheim séduit ceux de nos rédacteurs les plus exigeants, vous n’êtes absolument pas obligés d’être d’accord ! REGARD EN COULISSE est le magazine de tout le Théâtre Musical et continuera à couvrir avec la même passion et la même exhaustivité l’actualité.
Rémy Batteault, journaliste, co-chef de rubrique Rencontre et Talents à suivre
A Little Night music, Blanches colombes et vilains messieurs(Guys And Dolls), Company, Sweeney Todd, Victor / Victoria
Karine Dudoit, webmaster et chef de rubrique Petites Annonces
The Fix, Les misérables, Nine, Miss Saïgon, Rent
Valérie Dudoit, chargée de communication et chef de rubrique Ailleurs et Nos liens favoris
The Fix, Martin Guerre, Les misérables, Miss Saïgon, Passion
Sébastien Durand, Directeur de la publication et rédacteur en chef
Hello Dolly !, Jekyll & Hyde, Les misérables, Ragtime, Le roi et moi, Show Boat
Alexia Guarinos, journaliste
A Chorus Line, Chicago, Hair, Les misérables, West Side Story
Marie-Véronique Guilmont, journaliste
Hair, La mélodie du bonheur, Les misérables, My Fair Lady, Orfeu Negro
Hop Low, journaliste
Les années twist, Fame, Grease, Notre Dame de Paris, Starmania
Franck Mills, échotier
Le baiser de la femme araignée, Follies, Gypsy, Miss Saïgon, Sunset Boulevard
Thierry Quinson, journaliste
Le fantôme de l’Opéra, Les misérables, Miss Saïgon, Rent, Le roi lion
Stéphane Ly-Cuong, journaliste, co-chef de rubrique Rencontre et Talents à suivre
Anything Goes, Chicago, Miss Saïgon, Le roi et moi, Sunday in the Park with George
Thanh Than Trong, journaliste, chef de rubrique Décryptage, Grands créateurs et Grandes oeuvres
Cabaret, Les misérables, Nine, La révolution française, Sunday in the Park with George
Alban Vanderkerkove, directeur artistique
Chantons sous la pluie, Les misérables, The Rocky Horror Show, Le roi et moi, Le roi lion
Adison de Witt, journaliste
Annie du Far-West, Carousel, Kiss Me Kate, My Fair Lady, Porgy and Bess
N.B. Comme tout classement, celui-ci ne prétend ni à l’objectivité ni à l’exhaustivité