Accueil Critique Les marionnettes de Salzburg (Critique)

Les marionnettes de Salzburg (Critique)

0

50 représen­ta­tions excep­tion­nelles pour fêter leur cen­te­naire 1913–2013
La troupe des mar­i­on­nettes de Salzburg fête cet anniver­saire à Paris au Théâtre Dejazet avec 3 spec­ta­cles extra­or­di­naires en alternance :

- La Flûte enchan­tée de Mozart
— Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare
— La Tétralo­gie de Wag­n­er (créa­tion mondiale)

La Flûte enchan­tée de Mozart
ven­dre­di 16/11 à 20h30
same­di 17/11 à 14h30 et 20h30
dimanche 18/11 à 14h30
mar­di 27/11 à 20h30
mer­cre­di 28/11 à 14h30 et 20h30
jeu­di 29/11 à 20h30
ven­dre­di 7/12 à 20h30
same­di 8/12 à 14h30 et 20h30
dimanche 9/12 à 14h30
same­di 15/12 à 14h30 et 20h30
dimanche 16/12 à 14h30

Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare
mar­di 20/11 à 20h30
mer­cre­di 21/11 à 14h30 et 20h30
ven­dre­di 30/11 à 20h30
same­di 1/12 à 14h30 et 20h30
dimanche 2/12 à 14h30
mar­di 11/12 à 20h30
mer­cre­di 12/12 à 14h30 et 20h30

La Tétralo­gie de Wag­n­er (créa­tion mondiale)
jeu­di 22/11 à 20h30
ven­dre­di 23/11 à 20h30
same­di 24/11 à 14h30 et 20h30
dimanche 25/11 à 14h30
mar­di 04/12 à 20h30
mer­cre­di 05/12 à 14h30 et 20h30
jeu­di 06/12 à 20h30
jeu­di 13/12 à 20h30
ven­dre­di 14/12 à 20h30

Notre avis sur La flûte enchantée

Cultissimes depuis des années dans le monde entier, les Mar­i­on­nettes de Salzburg s’attaquent ici à l’adaptation de La Flûte Enchan­tée de Mozart.
Si d’entrée de jeu, le spec­ta­teur est sub­jugué par la beauté des décors et des lumières, la pré­ci­sion des gestes des per­son­nages sculp­tés en bois, leurs expres­sions (bien que leurs vis­ages ne soient pas ani­més), la magie n’opère pas totale­ment sur l’œuvre de Mozart.
Celle-ci, inter­prétée en langue orig­i­nale (alle­mand) n’est pas sur­titrée et les mai­gres pas­sages par­lés ne suff­isent pas à éclair­er le pub­lic sur l’avancement de l’intrigue. Ce par­ti pris est d’autant plus regret­table que de nom­breux enfants com­posent ce pub­lic. Du coup, cer­tains airs parais­sent bien longs pour les non-ger­manophones. La mise en scène, plutôt clas­sique et sta­tique, con­tribue égale­ment à ce sen­ti­ment d’ennui.
Joué en alter­nance avec Le songe d’une nuit d’été, on vous con­seillerait d’opter pour les séances pro­posant l’œuvre de Shake­speare, spé­ciale­ment adap­tée en français pour l’occasion, avec les voix de Vin­cent Heden dans le rôle de Démétrieus et San­drine Seu­bille dans celui d’Hermia…