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Les Franglaises (Critique)

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De et avec les Tis­tics : Sal­i­ha Bala, Mar­su Lacroix, Daph­née Pap­ineau, Rox­ane Ter­ramor­si, Quentin Bouis­sou, Yoni Dahan, William Gar­reau, Philippe Leno­ble, Adrien Le Ray, Pv Nova, Romain Piquet & Lau­rent Taieb.

Prenez un stan­dard de la pop-cul­ture, traduisez le lit­térale­ment en français avec un zeste de mau­vais esprit et décou­vrez une inter­pré­ta­tion à la sauce Tis­tics avec des arrange­ments vocaux orig­in­aux et des choré­gra­phies aus­si soignées que décalées.

Notre avis :

Prenez qua­tre femmes et huit hommes avec pour cha­cun un car­ac­tère bien pré­cis. Ajoutez des grands stan­dards anglo­phones traduits pra­tique­ment mot à mot. Met­tez une bonne dose de choré­gra­phies. Saupoudrez de folie. Et sec­ouez le tout !
Vous obtien­drez un spec­ta­cle très drôle, mené de main de maître par douze artistes passionnés.
Ce spec­ta­cle est mon­té à la manière d’un blind-test géant : un des mem­bres des Tis­tics lit la tra­duc­tion en français d’un texte de chan­son con­nue, et le pub­lic doit la devin­er. Elle sera ensuite inter­prétée par la troupe.
Un exem­ple : « Tu dis oui, je dis non. Tu dis stop et je dis va va va… Je sais pas pourquoi tu dis au revoir, je dis bon­jour… ». C’est la chan­son Hel­lo Good­bye des Scarabées ! Cette chan­son pro­pose par ailleurs une inter­pré­ta­tion et une mise en scène vrai­ment très drôles. Le pub­lic jubile.
Vous décou­vrirez plein d’autres chan­sons des Garçons de la plage ou encore de Michel Fils-de-Jacques. La chan­son de ce dernier, Bil­lie Jean, donne ceci une fois traduite : « Bil­lie Jean n’est pas mon amante. C’est une juste une fille qui clame que je suis le un mais le gosse n’est pas mon fils !» Tout un programme.
Les artistes, à tour de rôle, jouent, chantent et dansent. Ils trans­met­tent une incroy­able énergie à des spec­ta­teurs con­quis. Il faut dire que ce spec­ta­cle n’a pas vrai­ment de point faible.
Les arrange­ments vocaux sont bons, la mise en scène et les choré­gra­phies sont par­faite­ment réglées et la rela­tion qui s’installe entre les artistes et le pub­lic donne l’impression de pass­er une bonne soirée entre amis !