Oui, les Fouteurs de Joie se lèvent tôt : pour écrire, pour chanter, bref, pour changer le monde… Du nord au sud, il n’y a qu’un pas. Après la scène nationale de Douai, le festival d’Avignon, les Fouteurs de Joie envahissent la capitale… Les Fouteurs de Joie c’est, depuis dix ans, un quintette poético-burlesque, une sorte de Boys-band humaniste !
Notre avis :
Les Fouteurs de joie portent bien leur nom. Ils sont cinq gais lurons, multi-musiciens, clowns drôles et sensibles à jouer, chanter, danser, dans une bonne humeur très contagieuse ! Le concert démarre dans un décor qui fait immédiatement penser à un bal populaire avec ses guirlandes lumineuses. Pour ceux qui ont connu la Troupe du Phénix et vu Le petit monde de Georges Brassens ou La nuit des rois, ils reconnaîtront immédiatement l’identité musicale des Fouteurs de joie. Composé d’un ukulélé, d’un accordéon, d’un cor, d’une contrebasse, d’un harmonica, d’une guitare, d’un banjo, d’une scie musicale et j’en passe, l’orchestre a une sonorité rétro et populaire qui oscille entre joie et mélancolie. Les mélodies sont aussi belles que les arrangements et les reprises très croustillantes grâce à l’humour très présent. Leur style se classe définitivement dans la chanson à texte, mais un texte souvent plein d’auto-dérision et d’humour parfois assez noir et grinçant. Chaque chanson est une histoire à part entière, appuyée par une scénographie, un jeu de lumière particulier, et un jeu de comédien hilarant ou très touchant selon. Mention spéciale à la chanson « Des enfants d’ la centrale » qui avec des masques « tchernobyliens » de toute beauté fait rire jaune le public. La chanson « Oh mon patron » fait également mouche en ces temps de crise mais toujours dans la bonne humeur déjantée. En résumé, en ces temps froids et maussades, les Fouteurs de joie sont une véritable parenthèse irrésistiblement drôle et touchante qu’il faut booker absolument dans vos agendas.
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