- La troupe de l’opéra-folk : Les Filles de Caleb. © Tamdem.mu
Livret : Micheline Lanctôt
Paroles et musique : Michel Rivard
Mise en scène : Yvon Bilodeau
D’après l’oeuvre de Arlette Cousture
Distribution :
Daniel Boucher : Ovila
Luce Dufault : Émilie
Bruno Pelletier : Napoléon
Marie Michèle Desrosiers : Célina
Yves Lambert : Caleb
Stéphanie Lapointe : Blanche
Catherine Sénart : Berthe
Yves Soutière : Douville
Carolanne d’Astous Paquet : Élise
Jean-François Poulin : Clovis
Notre avis :
Adapté d’une série de best-sellers, le musical Les Filles de Caleb intègre l’essentiel des trois tomes de l’auteure, Arlette Cousture, Le chant du coq (1985), Le cri de l’oie blanche (1986) et L’abandon de la mésange (2003) : cent ans de quête, de courage à travers le regard de trois générations de femmes d’une même famille ; Émilie Bordeleau, une jeune enseignante volontaire et amoureuse, Blanche Pronovost, missionnaire dans l’âme et enfin Élise Lauzé, libre et passionnée.
Un autre classique de la littérature qui se transpose sur scène, et la transition est assez bien réussie !
Les Filles de Caleb, dans leurs costumes d’époque, ont fait leur entrée sur la scène du Théâtre St-Denis avec un succès déjà gagné d’avance (plus d’un million d’exemplaires vendus des romans d’Arlette Cousture). Un bon nombre de « fans » peut donc s’intéresser à cet opéra-folk, voire country et la musique de Michel Rivard prend tout son sens sur scène.
Sur une scène très dépouillée, trois écrans de projection diffusent, tantôt une classe d’école ou bien une allée d’arbres. Le procédé enlève un peu du charme à un spectacle qu’on imagine de haut calibre. De même, les musiciens, au nombre de six, ne devraient sans doute pas être sur cette scène, dans le sens où ils ne servent pas l’histoire en tant que personnages. De fait, c’est quelque peu dérangeant pour les spectateurs, de voir ces mêmes musiciens changer d’instruments pendant une scène dramatique.
En revanche, la troupe harmonieuse et très chevronnée a su capter les émotions et les transmettre au public, en particulier, Jean-François Poulin qui vole la vedette lors du deuxième acte. Luce Dufault n’est pas en reste avec son charme et son talent de chanteuse exceptionnelle. Elle donne au personnage d’Émilie une saveur, une âme mais, on sent un peu son inquiétude lorsqu’arrive les parties non-chantées. Daniel Boucher s’en sort extrêmement bien dans le rôle du ténébreux Ovila. Tous ont ce petit quelque chose qui fait qu’on s’attache agréablement aux personnages. Enfin, c’est un plaisir de retrouver, sur une scène et dans une comédie musicale de surcroît, l’incroyable Bruno Pelletier, qui nous émeut avec sa voix bien posée. Sans ses grandes envolées vocales, on découvre une autre facette de son talent.
En somme, Les Filles de Caleb est une production très agréable, malgré ces quelques lacunes, côté décors. Elle pourrait bien se faire sa place parmi les classiques des comédies musicales au Québec… et, pourquoi pas, ailleurs !
Les billets sont présentement disponibles via le site internet de Ticketpro.
Les filles de Caleb en tournée :
16 septembre 2011 — Théâtre Lionel-Groulx (Ste-Thérèse)
17 septembre 2011 — Théâtre Lionel-Groulx (Ste-Thérèse)
30 septembre 2011 — Salle Léo-Paul Therrien (Drummondville)
1er octobre 2011 — Salle Léo-Paul Therrien (Drummondville)
12 octobre 2011 — Théâtre Hector-Charland (L’assomption)
13 octobre 2011 — Théâtre Hector-Charland (L’assomption)
14 octobre 2011 — Théâtre Hector-Charland (L’assomption)
22 octobre 2011 — Salle Albert-Dumouchel (Valleyfield)
23 octobre 2011 — Salle Albert-Dumouchel (Valleyfield)
28 octobre 2011 — Salle Desjardins (St-Hyacinthe)
29 octobre 2011 — Salle Desjardins (St-Hyacinthe)