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Les déSAXés (Critique)

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lesdesaxesMusique de et avec Guy Rebreyend, Samuel Main­gaud, Frédéric Sau­magne et Michel Oberli.

Un chef d’orchestre part toutes les nuits à la con­quête de son fan­tasme : retrou­ver son amour d’enfance. Avec l’aide de ses trois com­pars­es, il nous entraîne dans un voy­age dro­la­tique et musi­cal où la magie côtoie l’humour. Décalé et sur­fant sur tout le spec­tre de la musique du monde, les déSAXés nous offrent une plongée bur­lesque et poé­tique d’un monde où l’amitié domine.

Ils sont qua­tre sur scène à jouer du sax­o­phone bien sûr, mais égale­ment des per­cus­sions, de la flûte et toute une pléïade d’instruments (plus ou moins faits mai­son). Michel Ober­li, Guy Rebreyand, Fréder­ic Sau­magne et Samuel Main­gaud sont des vir­tu­os­es ultra-com­plets qui jouent la comédie, dansent et chantent. Ils pos­sè­dent autant d’énergie que de tal­ent et passent du « Boléro de Rav­el » à « Brazil » avec une facil­ité impres­sion­nante. Côté mise en scène, les scènes de théâtre ont net­te­ment moins de relief que les moments musi­caux et cassent plutôt le rythme. Dif­fi­cile de capter toutes les pal­abres des dif­férents dialectes exprimés ici, qui de sur­croît ne sont qu’un pré­texte à l’introduction des moments musi­caux.  La magie renaît dès lors que la musique revient sur scène et nos qua­tre com­pères nous offrent une inter­pré­ta­tion sen­sa­tion­nelle du Grand Bleu ! Les fans de Michel Legrand en seront aus­si pour leur compte grâce à un sym­pa­thique med­ley des Demoi­selles de Rochefort/ Para­pluies de Cher­bourg. En résumé, un spec­ta­cle musi­cale­ment très réus­si servi par des artistes hors pair.