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Le Petit Prince voit le jour — « Un spectacle différent »

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Le Petit Prince ©DR
Le Petit Prince ©DR
Le 26 mars dernier a eu lieu à Paris une con­férence de presse pour le lance­ment du Petit Prince. Le pro­duc­teur Vic­tor Bosch a démar­ré la con­férence de presse en affir­mant sa volon­té de pro­pos­er un « nou­veau type de spec­ta­cle musi­cal ». Pas­cal Nègre d’U­ni­ver­sal a d’abord annon­cé que ce spec­ta­cle ne s’in­scrivait pas dans une vision de « art-sell­ing, ni d’over-mar­ket­ing ». L’équipe du spec­ta­cle souhaite une « démarche de long terme et priv­ilégi­er la qual­ité à la quan­tité ». A plusieurs repris­es, cette notion de « spec­ta­cle dif­férent » a été évo­quée par les divers col­lab­o­ra­teurs présents ce soir-là. Dans cette optique, le met­teur en scène Jean-Louis Mar­tino­ty a exprimé l’im­por­tance du choix de la salle (le Casi­no de Paris) dans un souci de « prox­im­ité avec le chanteur ». Richard Coc­ciante insiste quant à lui sur le devoir du com­pos­i­teur qui est de « ne pas écrire pour le com­merce mais pour son pro­pre plaisir, ses pro­pres émo­tions. »

Respecter la magie et la naïveté de l’oeuvre 
De son tra­vail musi­cal, Richard Coc­ciante explique qu’il a voulu retrou­ver des sonorités « méditer­ranéennes » pro­pres à son par­cours, qu’il s’est égale­ment lais­sé bercer par l’in­flu­ence des com­pos­i­teurs du début du siè­cle tel que Satie. « Il fal­lait tran­scrire en musique les tons pas­tels du livre, ses demi-teintes, son appar­ente naïveté, sans tomber dans le maniérisme ou dans le cliché enfan­tin » déclare-t-il égale­ment dans le dossier de presse.

La parolière Elis­a­beth Anaïs a évo­qué son bon­heur d’être impliquée dans une telle aven­ture et a racon­té qu’elle se sen­tait comme « une petite fille devant un cadeau de la taille d’une mon­tagne ». Elle ajoute dans le dossier de presse « Ce qui me plaît dans Le Petit Prince, c’est l’aspect mag­ique, tombé du ciel. Il y a dans ce livre un jeu entre légèreté et grav­ité que j’ai tou­jours cher­ché à dévelop­per dans mes textes. »

Un accent par­ti­c­uli­er a été mis sur le respect de l’oeu­vre. Jean-Louis Mar­tino­ty évoque un « respect fana­tique » aus­si bien du « dis­cours intel­lectuel, idéologique de Saint-Exupéry avec ses ambiguïtés mais aus­si de sa poésie et de ses émo­tions ». Si cer­taines séquences ont été rac­cour­cies, aucune n’a été supprimée.
Le cou­turi­er Jean-Charles de Castel­ba­jac a pour sa part souligné à quel point l’oeu­vre était « imper­tinem­ment actuelle dans sa notion d’e­spérance » et que con­cer­nant le spec­ta­cle, « la vraie réflex­ion était de savoir com­ment faire cohab­iter le mer­veilleux et la moder­nité ».

Une dis­tri­b­u­tion encore en cours 
Les jour­nal­istes présents ce soir-là ont pu enten­dre Daniel Lavoie (l’Avi­a­teur) et Jeff (le Petit Prince) inter­préter en direct trois extraits de la comédie musi­cale : « Chercher la source » (Lavoie), « Près d’elle » (Jeff) et « On aura tou­jours ren­dez-vous » (Lavoie et Jeff) dont le clip a été pro­jeté en clô­ture de la conférence.

Une par­tie de la dis­tri­b­u­tion a été présen­tée briève­ment au pub­lic. Par­mi eux : Lau­rent Ban (Notre Dame de Paris) dans le rôle du Van­i­teux et Nico­las Saje (L’Alphomé­ga, Les Mille et une vies d’Ali Baba) dans le rôle de l’Aigu­illeur. L’équipe a pré­cisé qu’à ce moment-là, le rôle de la Rose n’avait pas encore été choisi. Le rôle cru­cial du Ser­pent n’a pas été évo­qué ce jour-là.

Pas­cal Nègre a annon­cé que le sin­gle sor­ti­ra fin avril, l’al­bum fin mai. Quant au spec­ta­cle, les loca­tions sont déjà ouvertes. Le Petit Prince débutera au Casi­no de Paris le 1er octobre.