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Le Cirque du Soleil rend hommage à Michael Jackson à Bercy

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Tara Young © DR

Depuis la mort trag­ique de la star, le 25 mai 2009, les hom­mages ren­dus par l’industrie du disque et du spec­ta­cle ont éclos comme autant de pos­si­bil­ités d’engendrer du busi­ness autour de la mar­que Mick­ael Jackson.

Tara Young, la direc­trice artis­tique du spec­ta­cle, explique que le Cirque du Soleil et les représen­tants de la suc­ces­sion de Michael Jack­son ont naturelle­ment décidé de créer un show en son hon­neur car Michael Jack­son ado­rait le Cirque du Soleil. « Il trou­vait cela mag­ique. Nous avons com­biné le tout afin de créer une soirée de diver­tisse­ment. Nous avons audi­tion­né des mil­liers et des mil­liers de chanteurs, danseurs et acro­bates autour du monde pour ne retenir que 49 artistes provenant de 17 pays dif­férents ! C’est vrai­ment unique d’avoir cela sur une seule et même scène ! Mais ce qui est encore plus incroy­able, c’est que la plu­part des mem­bres de l’équipe artis­tique et des musi­ciens ont tra­vail­lé auprès de Michael Jack­son. Cela rend vrai­ment le show spé­cial et très émo­tion­nel. Voir 12000 per­son­nes émues par notre représen­ta­tion nous touche énor­mé­ment, car nous prenons soin de cet héritage. Si Michael était encore par­mi nous, j’aime à penser qu’il serait très fier de ce que nous avons accompli ».
Mélange tonique de pro­jec­tions, de danse, de musique et de fan­taisie qui plonge le spec­ta­teur dans l’univers créatif de Michael Jack­son — THE IMMORTAL World Tour déploie en effet tout l’art de Michael Jack­son sur scène, et met lit­térale­ment sens dessus dessous sa légendaire gestuelle.

Une gestuelle qui n’a cessé d’inspirer Speedy Gwadalez , danseuse hip-hop d’origine guade­loupéenne et mem­bre de la troupe : « Michael Jack­son c’est une « cul­ture ». Per­son­nelle­ment il m’a per­mis d’avancer dans la vie. Son objec­tif de trans­met­tre des mes­sages dans ses chan­sons et de nous faire voy­ager à tra­vers ses clips, c’est comme s’il était tou­jours là. Quand l’audition a eu lieu, je ne pou­vais pas ne pas la pass­er ! Ren­con­tr­er les choré­graphes orig­in­aux a été une expéri­ence très forte : c’était un retour aux sources. « Non, la posi­tion de la main est ain­si » ou encore « Le cha­peau est incliné de cette manière ». Mon pas­sage favori reste quand même le tableau ‘Danc­ing Machine’ car je peux m’exprimer dans ma danse même si je suis har­nachée à un bras de robot un peu lourd… »

Michael Jack­son — THE IMMORTAL World Tour se déroule dans un monde imag­i­naire où l’on décou­vre la source de la créa­tiv­ité de Michael. Le spec­ta­cle sonde l’âme de Michael Jack­son et nous trans­met son amour de la musique, de la danse, des con­tes de fées, de la magie et de la frag­ile beauté de la nature.
Mis en scène par le célèbre choré­graphe Jamie King, qui a tra­vail­lé avec les plus grandes vedettes comme Madon­na, Rihan­na, Kanye West et même Céline Dion, Michael Jack­son – THE IMMORTAL World Tour en met plein les yeux et plein les oreilles et per­met à ses admi­ra­teurs qui n’ont jamais oublié leur Michael Jack­son de renouer avec plus de 35 de ses plus grands succès.
« Depuis 2011, nous avons vis­ité plus de 100 villes, à tra­vers 11 pays sur deux con­ti­nents dif­férents et total­isé plus de 270 représen­ta­tions. Le plus gros chal­lenge est aus­si de déplac­er tout ce dis­posi­tif scénique com­posé notam­ment d’écrans géants et mod­u­la­bles très rapi­de­ment d’une ville à l’autre. Le mon­tage dure entre 8 et 10h pour par­fois jouer le soir-même !  Il faut aus­si déplac­er toute la troupe et les équipes. C’est comme un vil­lage ! Un char­mant vil­lage du sud de la France ! Aus­si nous sommes chanceux d’être restés une semaine entière à Paris. Nous étions très excités à l’idée d’être ici ! »

Immor­tal, par le Cirque du Soleil © DR

Mal­gré un spec­ta­cle qui démarre un peu trop douce­ment et qui aurait gag­né à être plus dynamique dès l’entrée en scène, ce bel hom­mage à Michael Jack­son est toute­fois davan­tage tourné vers la musique et la danse que vers les dis­ci­plines cir­cassi­ennes, même si l’on retrou­ve des numéros aériens, de con­tor­sion, d’acrobates ou de mâts chi­nois (habile­ment trans­for­mé en numéro de pole dance).
Le show prend de l’ampleur au fil des numéros jusqu’à faire lever, danser et taper des mains les spec­ta­teurs avec son final spectaculaire.
Les cos­tumes col­orés et sophis­tiqués lorsqu’ils ne sont tout sim­ple­ment pas tech­nologiques avec des lumières LED incrustées dans les tis­sus y sont notam­ment pour quelque chose. Tout comme cette volon­té de déclencher de l’émotion avec de la poésie, de la fan­taisie et de l’imaginaire à l’instar de ce numéro où une con­tor­sion­niste émerge d’un livre de con­tes géant.

Une chose est cer­taine, le Cirque du Soleil a con­quis le pub­lic français et devrait être au ren­dez-vous pour la présen­ta­tion de Kooza à par­tir du 23 Novembre.