Pièce lyrique de théâtre en un acte.
Ecri­t­ure, mise en scène, scéno­gra­phie, cos­tumes : Agathe Thalazac.
Musique : Pao­lo Furlani.
Vio­lon­celle : Louise Leverd. Clar­inette : Lise Schmitt. Per­cus­sions : Fabi­en Lauer.
Réal­i­sa­tion cos­tumes : Corinne Rossi.
Choré­gra­phie : Camille Olagnier.
Lumières : Aurélien Escuriol.
Avec: Thomas Nuc­ci, Eva Dumont, Sli­mane Maj­di, Thibault Pin­son, Kata­ri­na Apos­tolopoulou, Blaise Pou­jad, Christophe Char­ri­er, Syl­vain Begert, Aïda Asgharzadeh, France Renard & Amélie Manet.

Agathe Talazac et Pao­lo Furlani livrent avec L’Ap­pel de la Pompe à Feu une œuvre sur­prenante. Ce spec­ta­cle en par­tie musi­cal s’in­spire ain­si de l’u­nivers d’Erik Satie, et notam­ment de son humour grinçant, sans en repren­dre les mélodies. Satie souhaitait que le théâtre, la musique et la danse soient unis. Cette mis­sion est ici accom­plie avec succès.

C’est dans un monde très col­oré (décors et cos­tumes), lais­sant transparaître des références à Kandin­sky, que « s’af­fron­tent » Satierik et Her­cule, sous l’œil de la Mort sur Pied. On se perd quelque peu dans les détails de l’in­trigue mais on est cepen­dant con­quis par ce petit monde où les sit­u­a­tions absur­des s’en­chaî­nent. L’hu­mour décalé retenu est accrocheur. Si les voix chan­tées de cer­tains artistes sont per­fectibles, leur ent­hou­si­asme évi­dent est vite com­mu­ni­catif. C’est donc avec plaisir que l’on cède à L’Ap­pel de la Pompe à Feu.