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La Revue des Ambassadeurs

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Une soirée excep­tion­nelle, en parte­nar­i­at avec l’orchestre Pasdeloup
Con­cert Paris Broadway

La Revue des Ambas­sadeurs de Cole Porter (Paris, Mai 1928).

Pre­mière mon­di­ale de la ver­sion restaurée

Orches­tra­tion nou­velle de Lar­ry Blank

Amy Bur­ton, Lisa Vro­man, Vin­cent Heden, Jérôme Pradon
le DIVA Chorus
Orchestre des con­certs Pasdeloup
Lar­ry Blank, direc­tion musicale
Christophe Miram­beau, con­cep­tion & direc­tion artistique
Patrick O’Neil, co-orchestration
David Bray, cho­rus master
Pedro Diaz, col­lab­o­ra­tion à la direc­tion artistique
Antoine Lefort, col­lab­o­ra­teur à l’orchestration

L’enregistrement live du con­cert de La Revue des Ambas­sadeurs paraî­tra sous le label Har­bin­ger Records, New York.

Cole Porter, grand amoureux de Paris et des Parisiens, fit ses débuts de car­rière dans la Cap­i­tale dès 1923 : With­in The Quo­ta « bal­let améri­cain » (orches­tra­tion de Charles Koech­lin) fut tri­om­phale­ment créé au théâtre des Champs Elysées le 25 octo­bre de la même année.

Cinq années plus tard, suiv­ant en cela la mode « améri­caine » qui a saisi beau­coup de théâtres musi­caux parisiens depuis l’avènement du jazz à Paris, le Théâtre des Ambas­sadeurs (évo­lu­tion majeure du célèbre café-con­cert fin de siè­cle immor­tal­isé par Degas, il a été rem­placé par l’Espace Cardin) invite Cole Porter à écrire spé­ciale­ment une revue com­plète pour ce célèbre étab­lisse­ment des Champs Elysées.

Inter­prété par une com­pa­ny d’artistes new-yorkais, le show, que les parisiens décou­vrent pour la sai­son d’été, à par­tir du 10 mai 1928, enflamme le Tout Paris. Les Années Folles vivent à l’heure améri­caine, et les pavés des Champs Elysées réson­nent, tel un écla­tant avant-poste des cho­rus lines de la 42ème rue, au son du jazz de Broadway.

Mais comme toute revue ou l’éphémère est de règle, le spec­ta­cle quitte l’affiche après plusieurs mois d’exploitation. L’exploitation de cette Revue des Ambas­sadeurs, spec­ta­cle à suc­cès s’arrête à la fin de la sai­son, et n’est plus jamais repris ni à Paris ni à New York. Les chan­sons de Porter, somptueux chant d’amour à Paris, tombent dans l’oubli et se per­dent dans les archives.

Récem­ment retrou­vées à Paris, les sources de cette mer­veilleuse Revue qua­si inédite qui fit jazzer le Paris des années 20 ont été con­fiées pour restau­ra­tion et orches­tra­tion à Lar­ry Blank, star de l’orchestration à Broad­way, Tony Award®Nominee pour Drowsy­Chap­er­one (2008 – Best Musi­cal), White Christ­mas (Tony 2009, Best Revival of a Musi­cal) et Catch Me If You Can (2011).

Cette Revue des Ambass’ — selon son surnom parig­ot — renaît donc après presque un siè­cle d’oubli, dans toute sa fraicheur et parée de toutes ses flam­boy­antes couleurs grâce à l’inestimable com­plic­ité de Lar­ry Blank et de deux stars new-yorkaises, Amy Bur­ton et Lisa Vro­man aux côtés de Vin­cent Heden et Jérôme Pradon, deux incon­tourn­ables de la comédie musi­cale en France

Ce 3 Mai 2012 fleur­era bon Mai 1928 et ses suc­cès reviv­i­fiés, autour de la re-créa­tion de cette réjouis­sante et folle­ment jazzy Revue des Ambas­sadeurs d’un Cole Porter plus parisien que jamais.