19,20, 21 (2 représentations), 22 décembre 2013 au Palais des Beaux Arts de Charleroi
28, 29 décembre 2013 au Cirque Royal de Bruxelles
5 janvier 2014 (2 représentations) au Forum de Liège
11 janvier 2014 à L’Aula Magna (Louvain-la-Neuve)
Distribution
Maria : Fleur Mino
Le Capitaine von Trapp : Fabrice Pillet
Max : Arnaud Delmotte
Elsa : Juliette Sarre
Mère Supérieure : Marie-Catherine Baclin
Soeur Sophia & Baronne Elberfeld : Edwina Kruk
Soeur Margaretta & Mme Schmidt : Joanne Deom
Franz & Amiral Von Schreiber : Michel Carcan
Zeller : Bertrand Daine
Rolf : Damien Locqueneux
Liesl : Jodie Devos
Friedrich : Cyprien Gain
Louisa : Serena Hardy
Brigitta : Kalya Barras, Marion Jacques
Kurt : Manuel Bros, Amani Picci
Marta : Emilie Beyne, Elena Dubie
Gretl : Clara Barlow, Léa Jospa
Mise en scène : Xavier Elsen
Direction musicale et arrangements : Patrick Leterme
Chorégraphies : Angela Gonzalez Sanchez
Direction artistique et scénographie : Mohamed Yamani
Sonorisation : Thierry Crispin
Lumières : Remy Brans
Construction des décors : Julien de Visscher
Projections vidéo : Emine Bergsoj
Création des costumes : Annabelle Locks assistée de Brendy Bonfanti
Régie : Geoffrey Magbag, Pierre-Antoine Martin et Christophe Delpire
Maquillage et coiffures : Urteza da Fonseca assistée des élèves de l’école de maquillage Finotto : Elodie Coune, Magaly Clermont, Chloé Herman, Anne Jennès et Kevin Muls
L’orchestre :
Laura Sandrin : Flûte et Piccolo — Jeroen Baerts : Hautbois et Cor Anglais — Mathieu Roskam : Clarinette — Géraldine Fastré : Clarinette — Alain Cremers : Basson — Michael Tambour (Loic Dumoulin, rempl.) : Trompette — Francis Orval : Cor — Pauline Michalakis : Cor — Jean-François Cosentino : Trombone et Euphonium — Alisée Frippiat : Harpe — Nicolas Paternotte : Piano et Guitare — Simon Drachman : Batterie et Percussion — Paul Serri : Violon — Frédérique Bozzato (Laure Bardet, rempl.) : Violon — Isabelle Herbin (Antoine Combot, rempl) : Alto — Cyril Simon, Aubin Denimal : Violoncelle — Natacha Save Contrebasse
L’histoire
Partagez l’histoire vraie, magique et chaleureuse de la jeune Maria et de la famille Von Trapp. À Salzbourg, une jeune femme gaie et spirituelle quitte le couvent pour devenir la gouvernante des sept enfants du sévère Capitaine Von Trapp.
Le charme de Maria va bouleverser les règles de vie strictes de la famille et faire entrer la musique et le rire dans le foyer… Elle ne tarde pas à gagner le coeur des enfants et même celui de leur père. Elle enseigne le chant à ses protégés et forme avec eux une chorale familiale qui deviendra célèbre. Le capitaine épouse bientôt Maria; mais, par suite de son opposition au régime nazi, il doit peu après prendre avec les siens le chemin de l’exil.
Notre avis :
Plus de cinquante ans après sa création à Broadway (en 1959) le classique de Rodgers et Hammerstein, La Mélodie du Bonheur, n’a jamais autant eu le vent en poupe. Les productions continuent de fleurir de par le monde ces dernières années, de Londres (où le rôle de Maria a été « casté » via un télé-crochet en 2006) à Manille, en passant par Paris (au Théâtre du Châtelet, en anglais) ou plus récemment sur la chaîne américaine NBC, où une version créée pour l’occasion a été diffusée en direct en décembre dernier. En cette période de fêtes, c’est en Belgique qu’il faut aller pour voir une nouvelle production de ce spectacle, mais en français cette fois. La jeune compagnie Ars Lyrica, qui avait déjà présenté par le passé ses propres productions du Magicien d’Oz et de Hairspray, offre aujourd’hui une Mélodie du Bonheur portée par une équipe de talents franco-belges, accompagnée par un orchestre dirigé avec passion par Patrick Leterme.
La distribution est sans aucun doute un des points forts du spectacle. Dans le rôle de Maria, la jeune gouvernante qui débarque dans la famille Von Trapp, Fleur Mino allie fraîcheur, spontanéité et détermination. Fabrice Pillet (Tintin et le Temple du Soleil) campe un Capitaine Von Trapp, solide et touchant. Enfin, Arnaud Delmotte (Max) et Juliette Sarre (La baronne) introduisent une touche de cynisme et d’ironie à travers des personnages plus ambigus. Quant à Jodie Devos (qui incarne Liesl, l’aînée des enfants Von Trapp), elle mérite une mention pour sa voix particulièrement agréable.
C’est une curiosité que de (re)découvrir les paroles en français, et c’est toujours un plaisir que d’entendre cette musique, défendue ici avec entrain par une formation de 17 musiciens (certains jouant de plusieurs instruments). Certes, on aurait aimé parfois plus d’effectifs (pour la scène du bal, par exemple) et de décors sur scène, mais on ne peut que saluer l’ambition de cette jeune structure de vouloir produire des classiques de Broadway : une initiative à suivre.