
Musique : Richard Rodgers
Paroles : Oscar Hammerstein II
Mise en scène : Denise Filiatrault
Adaptation française : Yves Morin
Distribution :
Florie Gauthier-Valiquette (Maria), Robert Marien (Capitaine Von Trapp), Noëlla Huet (Mère supérieure), Marie-Pierre de Brienne (Liesl), Hugo Lapierre (Ralf), Normand Carrière (Max Detweiler), Isabelle Lemme (Elsa Schraeder), Thiery Dubé (Herr Zeller), Jean-François Blanchard (Admiral Von Schreiber), Daniel Delisle (ensemble/gars), Marie-Claude Michaud (Sœur Berthe), Claudine Paquette (Sœur Marguerite), Élisabeth Lenormand (Sœur Sophia), Dorothéa Ventura (ensemble/sœur), Stéphane Jacques (Franz le majordome), Marie-Christine Perreault (Frau Schmidt, la gouvernante / une sœur).
Et les enfants :
Jérémie Boivin-Côté, Ludovic Rolland-Marcotte (Friedrich), Frédérique Cyr-Deschênes, Anne-Justine Guestier (Louisa), Marco Bocchichio, Jean-Christophe Melançon (Kurt), Frédérique Mousseau, Arianne Poirier (Brigitta), Audrey-Louise Beauséjour, Alison Carrier (Marta), Éloise Bisson, Alexandra Sicard et, Romane-Frédérique Guay (Gretl).
Attendue avec impatience par les inconditionnels de Julie Andrews, de Petula Clark, de Christopher Plummer et de la féerie « à l’américaine », cette Mélodie du bonheur s’annonce comme l’événement culturel de l’été.
Pour relever ce défi historique et mettre en scène ce grand spectacle – plus de 30 chanteurs et comédiens dont 13 enfants –, les producteurs ont très naturellement fait appel à Denise Filiatrault, qui, avec My Fair Lady, Sweet Charity, Neuf et Un violon sur le toit l’an passé, a prouvé qu’elle savait comme personne faire vibrer le Québec au rythme de Broadway.
La 28 e édition du Festival Juste pour rire de Montréal démarre en grand avec la présentation de la comédie musicale La Mélodie du Bonheur. Cette production tant aimée des petits et des grands a su, en ce soir de première, démontrer que, malgré l’âge et le sujet de la pièce, elle peut encore éblouir le public.
Il faut dire que cette production a droit à une distribution des plus remarquables : une Maria interprétée par une jeune soprano très talentueuse, Florie Gauthier-Valiquette, qui, par son jeu et sa voix, s’empare de ce rôle à sa façon et c’est très bien réussi. Robert Marien, toujours égal à lui-même, nous offre un Capitaine Von Trapp austère à tel point que le public en frémit. Mais, lors des passages plus tendres, on lui pardonne rapidement ce petit côté rêche tellement il sait comment effleurer les émotions. Ce rôle lui va à ravir. On ne peut passer sous silence l’incroyable Noëlla Huet qui, comme elle l’avait fait à Toronto dans la version anglaise, nous présente ici une Mère Abbesse très tendre et très agréable. Une note spéciale aux enfants, qui ont su, par leurs voix, leurs gestes et leurs quelques faux pas, faire en sorte que le spectacle fût amusant.
Cinq tableaux ornent cette production dont la fameuse colline, l’église, la résidence des Von Trapp, entre autres, et ils sont tous très imposants et fonctionnels. Jean Bard a accompli un travail colossal côté décors, tout comme les costumes très représentatifs de l’époque. La traduction signée Yves Morin colle bien à l’histoire, les dialogues comme les chansons ont gardé l’esprit de cette histoire d’amour sur fond de montée du nazisme.
Pour la musique, le public a eu droit à sept musiciens « live ». En revanche, le fait qu’ils étaient placés sous la scène a peut-être fait en sorte que le son n’était pas des meilleurs pour ce genre de production. D’un autre côté, espérons que d’autres productions suivront l’exemple de la Mélodie du Bonheur en ce sens.
La Mélodie du Bonheur est et sera toujours un divertissement pour toute la famille. En effet, jeunes et moins jeunes y trouveront un plaisir absolu.
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