La comédie musicale sur Chaplin se dévoile

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charlotIl y a quelques semaines nous vous informions que l’organisation du fes­ti­val humoris­tique “Le Grand Rire” de Québec obte­nait tous les droits req­uis pour le développe­ment, la pro­duc­tion et l’exploitation inter­na­tionale d’un spec­ta­cle musi­cal basé sur la vie et l’oeuvre de Char­lie Chaplin.

L’en­tente entre « Le Grand Rire » et la famille de la célébrité, dévoilée à la pre­mière de la pro­jec­tion de City Lights le 12 juin dernier, ouvre la voie de tous les pos­si­bles. «Emmenez-nous sur la Lune! Faites ce que Chap­lin ferait avec tous les moyens mod­ernes à sa dis­po­si­tion», a lancé la direc­trice de Roy Export, la com­pag­nie fondée par Chap­lin, au moment de sign­er le con­trat en mai dernier.

Les con­cep­teurs (notam­ment l’hu­moriste Michel Courte­manche et les musi­ciens Marc et Nor­bert Nacash) mis­eront sur la mix­ité des médias pour séduire le pub­lic le plus large pos­si­ble en ayant pour but de  faire décou­vrir Chap­lin, aux éru­dits comme aux ignares, et tou­jours dans le rire.

Plutôt qu’une revue ciné­matographique ou qu’une comédie musi­cale, le pro­jet s’align­erait sur un spec­ta­cle à grand déploiement, sur scène et sur écran. «On veut une per­for­mance live, mais qui dépasse les lim­ites de la salle tra­di­tion­nelle, a déclaré Syl­vain­Par­ent-Bédard à la presse québe­coise. On pense même à un chapiteau, car on veut que cette pro­duc­tion soit adapt­able partout à tra­vers le monde, peu importe la langue. On a soulevé l’idée qu’il n’y ait même pas de paroles com­préhen­si­bles, un peu à l’im­age de ce que fai­sait Chap­lin», explique-t-il. «S’il y a des chan­sons, elles seront à l’im­age de ce qui se fait au Cirque du Soleil et au Cirque Éos  : de la belle musique, mais sans paroles, ou dans une langue qu’on ne pour­rait pas recon­naître», a‑t-il ajouté.

Une par­tie du tra­vail doit être dévoilée avant le 31 décem­bre 2010, selon le con­trat. La véri­ta­ble pre­mière du spec­ta­cle, qui doit avoir lieu à Québec, pour­rait toute­fois sur­venir quelques mois plus tard… «Pourquoi pas pour juin 2011, dans le cadre du Grand Rire?» lance Syl­vain Par­ent-Bédard, malicieusement.

“Le Grand Rire” agi­ra à titre de pro­duc­teur et détien­dra le plein con­trôle sur les modal­ités finan­cières, artis­tiques et tech­niques de la pro­duc­tion, et en con­trôlera aus­si les droits d’exploitation à tra­vers le monde dans toutes les langues et sur tous les sup­ports et médias.
Les droits d’exploitation sont octroyés au Grand Rire par Roy Export SAS, com­pag­nie fondée par Charles Chap­lin lui-même, ain­si que par Marc et Nor­bert Nacash. Roy Export SAS est tit­u­laire des droits d’auteur sur cer­taines oeu­vres de Char­lie Chap­lin, ain­si que des droits d’exploitation du nom et de l’image de Char­lie Chaplin.

Ce pro­jet de spec­ta­cle est super­visé par Josée Desrosiers, qui a notam­ment tra­vail­lé sur les comédies musi­cales Chica­go, Rent et Grease et qui agi­ra à titre de pro­duc­trice déléguée.
Marc et Nor­bert Nacash, ont notam­ment col­laboré avec Yaël Naïm, Ophélie Win­ter ou encore Hélène Segara à titre de com­pos­i­teurs ou de directeurs musicaux.
Rap­pelons que ces derniers étaient déjà impliqués dans la comédie musi­cale Char­lot, un spec­ta­cle ambitieux qui devait se jouer en octo­bre 2005 au Palais des Con­grès de Paris dans une mise en scène de William Kor­so, et qui n’avait pas dépassé le stade du show case.