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La comédie musicale Ragtime revient à Broadway !

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Ragtime Final ArtworkC’est désor­mais con­fir­mé ! Nous vous en par­lions ici-même il y a quelques semaines, la comédie musi­cale Rag­time va faire son grand retour à Broad­way, au Neil Simon The­ater à par­tir du 23 octobre.

Cette pro­duc­tion acclamée par la cri­tique lors de sa créa­tion au Kennedy Cen­ter for the Per­form­ing Arts sera à nou­veau mise en scène et choré­graphié par Mar­cia Mil­grom Dodge et dirigé par James Moore.
Le musi­cal de Stephen Fla­her­ty (musique), Lynn Ahrens (paroles) et Ter­rence McNal­ly (livret) sera pro­duit à Broad­way par The Kennedy Cen­ter, Kevin McCol­lum, Emanuel Azen­berg, Max Coop­er, Maber­ry The­atri­cals, Jef­frey Sine, Scott Del­man, Roy Fur­man et Roger Berlind.

La troupe de cette pro­duc­tion au Kennedy Cen­ter dans le cadre de sa pro­gram­ma­tion “Broad­way : La Troisième Généra­tion” était notam­ment con­sti­tuée de Ron Bohmer, Quentin Earl Dar­ring­ton, Manoel Fel­ciano, Chris­tiane Noll, Jennlee Shal­low, Bob­by Steggert, Christo­pher Cox et de Sarah Rosen­thal et pour­rait être recon­duite pour Broad­way. Quoiqu’il en soit, l’an­nonce de la dis­tri­b­u­tion devrait se faire très prochaine­ment, ain­si que l’ou­ver­ture de la billetterie.

Basé sur la nou­velle de E.L. Doc­torow, Rag­time s’est joué au Ford Cen­ter for the Per­form­ing Arts (devenu le Hilton The­atre) à Broad­way pen­dant 834 représen­ta­tions. Bri­an Stokes Mitchell, Audra McDon­ald et Marin Mazz­ie fai­sait par­tie de la distribution.

Rag­time suit les des­tins de trois com­mu­nautés qui s’ignorent large­ment et qui vont pro­gres­sive­ment se mêler et s’entrechoquer au tour­nant du vingtième siè­cle aux États-Unis : la com­mu­nauté blanche, encore claire­ment érigée en classe dom­i­nante, déten­trice du pou­voir économique et social ; les noirs, qui, mal­gré l’abolition de l’esclavage en 1865, sont encore loin d’avoir trou­vé une place dans la société ; et les immi­grants juifs d’Europe de l’Est qui arrivent par bâteaux entiers à Ellis Island la tête pleine de rêves et le cœur gros des sou­venirs de leur vie mis­érable dans leurs shtetls.

Nom­iné en 1998 aux Tony Awards pour le Meilleur Musi­cal, c’est finale­ment Le Roi Lion qui décrocha la récom­pense, ce qui a déclenché à l’époque de vives dis­cus­sions sur les mérites relat­ifs des deux oeuvres.