Julie Victor, parlez-nous de la genèse de votre spectacle.
A la base, c’était une idée lancée par mon comparse de toujours Etienne de Balasy : juste pour un soir, comme ça, histoire de voir si ça me plairait, une espèce de cadeau d’anniversaire ! J’en parlais depuis longtemps, de cette envie de « tout mélanger » mais j’avais jamais osé : de la trouille, que dis-je de la grosse trouille ! Mais je l’ai fait et ça m’a plu ! Ca fait trois ans que je travaille dessus, que je peaufine l’histoire, les chansons, les effets, mon jeu. J’ai joué à Paris, en tournée, je l’ai laissé un peu reposer, et puis j’ y suis revenue parce qu’il me manquait, que j’avais la sensation de pas être allée jusqu’au bout !
Où puisez-vous votre inspiration ?
Je puise l’ inspiration dans ma vie, mon passé, et évidemment dans le quotidien de barjots dans lequel on vit ! J’en parle à mes co-auteurs, Tatiana Werner et Etienne de Balasy, et on bosse, on met en forme, on déconne et ça donne naissance à d’étranges personnages ! Plus ils sont cruels avec moi, plus ça nous fait rire ! J’adore co-écrire et faire s’entremêler les imaginaires !
Comment définiriez-vous votre univers . Est-ce que « barré » vous conviendrait ?
Oui, « barré », ça me plaît bien ! Je crois que tout est dit… Non, on pourrait dire aussi que j’ai un univers roux ! Non ?
On vous a connu à travers les comédies musicales. Est-ce une page qui est tournée ?
On ne peut pas dire que c’est une page tournée, juste un peu de côté ! J’avais envie de faire autre chose,de rencontrer d’autres gens, de jouer la comédie… de créer mon propre objet ! Si un joli rôle pointe son nez, j’y reviendrai sûrement ! Mais pas tout de suite ! En ce moment c’est le Sentier des Halles, tous les mardis à 20h !
Lire notre critique du spectacle.