Accueil Rencontre Joseph-Emmanuel fait le Full Monty !

Joseph-Emmanuel fait le Full Monty !

0
Joseph-Emmanuel
Joseph-Emmanuel © DR

Joseph-Emmanuel, nous vous avions déjà ren­con­tré il y a cinq ans à l’occasion de Fame.
Oui, et au final cette pre­mière aven­ture dans l’univers de la comédie musi­cale a duré pen­dant près de trois ans, soit 215 dates à Paris (Come­dia, Tri­anon et Casi­no de Paris) et en tournée. Puis il y a eu Cabaret, pour le rôle de Vic­tor et comme dou­blure Emcee, une belle revanche sur la pre­mière édi­tion en 2006 où, fraîche­ment débar­qué depuis la Bel­gique à Paris, je n’avais pas été pris. J’ai eu l’énorme chance de rem­plac­er Emmanuel Moire une quin­zaine de représen­ta­tions. La pres­sion était forte car je ne voulais surtout pas décevoir les gens venus voir la tête d’affiche. En fait, je n’ai pas vrai­ment eu le temps de gam­berg­er : pour ma pre­mière, j’ai été prévenu à 18h30 pour le soir même ! Tout s’est déroulé le plus naturelle­ment du monde, entouré par la pro­duc­tion et par la troupe et porté par un pub­lic ent­hou­si­aste. Je sor­tais d’un rôle de pre­mier de la classe intel­lo intro­ver­ti sur Fame et je pas­sais ici à tout l’inverse, mais ça aide de savoir qu’une pro­duc­tion comme Stage voit en vous un Emcee poten­tiel, une mar­que de con­fi­ance qu’il faut absol­u­ment exploiter !

A quoi aspire-t-on après avoir joué Emcee à Marigny ?
Oh, je suis loin d’être blasé et tou­jours à la recherche de nou­veaux défis ! J’ai joué dans une mise en scène de Roméo et Juli­ette trans­posé dans les Balka­ns par Ned Gru­jic. Et en alter­nance avec Cabaret, j’ai fait quelques dates des Instants volés au Théâtre Michel, un pro­jet génial que je défends depuis plusieurs années. Il a beau­coup mûri depuis les pre­mières lec­tures et ce serait petite injus­tice artis­tique s’il n’allait pas plus loin que qua­tre dates. Puis, je suis retourné en Bel­gique pour quelques pièces de théâtre avec l’ambition de me con­sacr­er plus sérieuse­ment à mes pro­jets per­son­nels de com­pos­i­teur. Tout récem­ment, l’opportunité de rejouer un rôle prin­ci­pal sur une scène parisi­enne s’est présen­tée. Je suis ravi de retrou­ver le Come­dia pour jouer Jer­ry dans The Full Mon­ty . L’oeuvre a l’air drôle et légère, mais le rôle est éprou­vant ; je suis omniprésent et j’enchaîne des chan­sons com­plex­es qui mon­tent bien en puis­sance. Et puis il faut incar­n­er un père de famille face à un ado qui est guère moins âgé que moi, ce n’est pas si facile. On peut me voir encore pour quelques dates (27 avril et 4, 5, 9, 11, 16 mai).

Votre actu­al­ité con­cerne aus­si votre car­rière de chanteur-compositeur
Après plusieurs années de tra­vail sur mon réper­toire, j’estime avoir atteint un seuil intéres­sant, quelque chose d’abouti à partager avec le pub­lic. Il y aura deux con­certs au Sen­tier des Halles, les 25 et 26 mai. J’y serai accom­pa­g­né de 5 musi­ciens qui ont réal­isé les arrange­ments cor­re­spon­dant à l’univers acous­tique pop que j’aime. Il y aura des com­po­si­tions orig­i­nales et une reprise. Le mois prochain, on pour­ra aus­si télécharg­er cinq chan­sons sur iTunes.

C’est inspiré par la comédie musicale ?
Non, c’est de la var­iété pop, j’assume et j’adore. En revanche, je recon­nais que je fais beau­coup plus atten­tion aux textes qui me sont pro­posés depuis que je fais de la comédie musi­cale. Avant, il fal­lait juste que ça sonne bien, main­tenant j’aime racon­ter quelque chose. Mes chan­sons sont plutôt mélan­col­iques, sans som­br­er dans le pathos. Je par­le du temps, celui qui ne fait que pass­er, celui qui rythme nos vies et dont il faut garder con­science. Des thèmes qui me tien­nent à cœur.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=dMJGhM4IgUA[/youtube]

Com­ment faites-vous pour vous faire connaitre ?
Je suis très atten­tif à mes fans sur les réseaux soci­aux, dont cer­tains me suiv­ent depuis très longtemps. J’y passe beau­coup de temps pour don­ner des nou­velles et répon­dre aux mes­sages. Tout se joue là main­tenant, Face­book et YouTube, et il faut que je me mette à Twit­ter. Mon méti­er est vrai­ment pré­caire, avec des hauts et des bas, et ce pub­lic en ligne qui me suit m’offre une sta­bil­ité, une assur­ance, une joie tout simplement..