Musique de Andrew Lloyd Webber, paroles de Tim Rice
Première représentation à New York, le 12 octobre 1971, au Mark Hellinger Theater (711 représentations) — à Londres, le 9 août 1972, au Palace Theatre (3358 représentations)
Chansons
Heaven on their Minds — What’s the buzz / Strange Thing Mystifying — Everything’s alright — This Jesus must die — Hosanna — Simon Zealotes / Poor Jerusalem — Pilate’s dream — The Temple — I don’t know how to love him — The last supper — Gethsemane — The Arrest — Peter’s denial — Pilate and Chist — King Herod’s song — Judas’ death — Superstar — Crucifixion — John Nineteen : Forty-one
Synopsis
Jesus Christ Superstar relate les sept derniers jours de Jésus, de l’entrée de Nazareth à la crucifixion, du point de vue du traître Judas Iscariote. Ce dernier n’arrive pas à comprendre le fanatisme et la confiance aveugle des disciples de Jésus. Il clame «C’est un homme, juste un homme ». C’est pourquoi il s’associe aux ennemis de Jésus. Il n’est que l’instrument de Dieu. Grâce à lui, à travers la destinée qu’il lui trace, Jésus va pouvoir devenir une «superstar». Ne maîtrisant plus la situation, il finira par se pendre, terrassé par ses remords.
Le thème
L’originalité du script réside dans le point de vue narratif. La parole est donnée à Judas qui justifie alors ses actes et ses doutes. Il apparaît comme un homme qui, agissant presque malgré lui, est terriblement incompris.
En outre, le récit est fondé sur la relation de Jésus et Judas, ces deux hommes si semblables.
L’histoire derrière l’histoire
Jesus Christ Superstar est le premier « méga succès » de Andrew Lloyd Webber, l’un des noms les plus importants de la scène londonienne.
La création de Jesus Christ Superstar appartient à un mouvement d’inspiration biblique des années 70. Les comédies musicales ne sont pas en reste : parmi les plus célèbres, on peut citer Godspell de Stephen Shwartz ou Joseph And The Amazing Technicolor Dreamcoat du même Andrew Lloyd Webber.
Avant de le créer sur scène, les producteurs préférèrent sortir un concept album. C’est pourquoi en 1970, on a pu trouver Jesus Christ Superstar dans les bacs. Les deux rôles principaux étaient confiés à deux stars de la scène rock du moment : Ian Gillan (chanteur du groupe Deep Purple) dans le rôle de Jésus, Murray Head (entendu dans Chess et connu grâce à l’extrait «One Night in Bangkok») dans celui de Judas.
Sur scène, le 12 octobre 1971, Ben Vereen (Judas) et Jeff Ferholt (Jésus) leur succèdent. Malgré les mouvements d’opposition de certains fanatiques religieux, la production reste à l’affiche durant 711 représentations. D’ailleurs, jusqu’au moment où Cats le détrôna, Jesus Christ Superstar détint le record de longévité du West End.
Un premier film est tourné en 1973, avec Ted Neeley et Carl Anderson. Aujourd’hui, une nouvelle vidéo voit le jour, avec, dans les deux rôles principaux notre français préféré Jérôme Pradon (Judas) et Glenn Carter (Jésus), dans une mise en scène de Gale Edwards et Nick Morris.
Versions de référence
La version originale :
Jesus Christ Superstar (avec Ian Gillan et Murray Head) — MCA Record
La version suivante :
Jesus Christ Superstar (avec Steve Balsamo, Zubin Varla et Joanna Ampil) : version de Londres 1996.
Les versions film :
Jesus Christ Superstar (1973) de Norman Jewison, avec Ted Neeley et Carl Anderson
Jesus Christ Superstar (2000) Universal Vidéos