
L’histoire n’a rien à voir avec celle de La Belle et la Bête. La Belle est la jeune veuve d’un poète tombé d’un pommier alors qu’il tentait de se rapprocher de la lune. Pour se consoler et trouver un improbable nouvel amour, elle organise un bal masqué tous les vendredis, où se pressent les plus beaux partis du royaume, dont le Prince Balsamo et le nain Carlos qui, déguisé en hérisson, décide de tenter sa chance…
Arielle Dombasle est l’une des plus jolies femmes que j’ai jamais croisées. Mais elle n’est pas seulement jolie. Elle a aussi de nombreux talents. Elle est drôle, intelligente et chante à merveille.
Quelle est la particularité de cette histoire ?
C’est un conte de fées raconté de travers. Après avoir fait de nombreuses recherches sur les contes, j’ai décidé d’en écrire un à ma façon car j’aime bien aborder les choses différemment : vous savez quand rien ne se passe comme cela devrait. Ce conte de fées est un cadeau pour mon ami et compère Carlos Pavlidis qui interprète le hérisson. J’aborde ici des thèmes comme le handicap et la solitude.
Est-ce une véritable comédie musicale ?
Oui absolument ! Sur scène vous verrez dix musiciens (quatre violons, un violoncelle, une basse, un hautbois et un percussionniste), dix danseurs. J’ai écrit ce spectacle comme un opéra-bouffe. Le style est du… Savary : classique et romantique ! Si vous avez aimé mes autres spectacles, vous aimerez celui-là.
Comment s’est passée votre collaboration avec le compositeur Gérard Daguerre ?
Je connais Gérard Daguerre depuis déjà trois ou quatre ans, nous avons déjà travaillé ensemble sur La vie parisienne, La Périchole… Son nom s’est imposé.
J’ai d’abord écrit les livrets, puis, nous avons fait une séance d’improvisation dans un studio où je les lui ai lus et où il a composé les musiques.
Est-ce un spectacle pour enfants ?
Ce spectacle s’adresse à tous les publics. Le théâtre est un monde d’enfants où les animaux parlent, où les rois et les princesses portent de beaux costumes, c’est un peu la prolongation de l’univers de l’enfance. A bien y réfléchir, ce spectacle s’adresse à tous les grands enfants que nous sommes. Chacun appréciera le spectacle à sa mesure, les hommes pourront admirer Arielle Dombasle, les enfants seront amusés par le hérisson, et les femmes succomberont au charme des danseurs !
Chaque conte contient une morale, dans celui-ci aussi ?
La morale de cette histoire, c’est qu’il ne faut pas s’arrêter aux apparences. On peut très bien tomber amoureux d’une personne laide. Le regard de l’amour transforme et sublime sa vision de l’autre.
Quelle opinion portez-vous sur les comédies musicales du moment ?
Je n’en ai vu aucune, mais plus il y en a mieux c’est ! Cependant, je suis opposé aux « comédies musicales karaoké » où le public paye très cher sa place pour voir des artistes chanter sur une bande son. Le play-back devrait être interdit !