Accueil Critique Suisse — Jekyll & Hyde (La Chaux-de-Fonds)

Suisse — Jekyll & Hyde (La Chaux-de-Fonds)

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jekyll-hyde-suisseMise en scène : Jacint Margarit
Chef d’orchestre : Loïc Sebille
Direc­tion vocale : Flo­ri­ane Iseli
Arrange­ments musi­caux : Loïc Sebille
Choré­gra­phies : Lore­lyne Foti
Scéno­gra­phie et con­struc­tion des décors : Valère Girardin
Cos­tumes : Anna Bugnon
Son : Lionel Allenbach
Lumière : Gilles Perrenoud
Chef tech­nique : Dominique Dardant
Admin­is­tra­tion : Hélène Vega
Compt­abil­ité : Sara Stauffer

Pre­mière mon­di­ale en français : adap­ta­tion Ludovic-Alexan­dre Vidal

Musi­ciens :
Claviers : Lau­rent Verguet
Gui­tare : Olivi­er Carnal
Basse : Didi­er Favre
Bat­terie : José Perrez
Vio­lons : Alexan­dre Guy et Ser­e­na Mariotti
Alto : Meh­di Iraqi
Vio­lon­celle (en alter­nance) : Robin Kowal­s­ki et Mar­i­on Bélisle

Dis­tri­b­u­tion :
Fab­rice Pasche : Jekyll et Hyde
Emmanuel Vacarisas : John Utterson
Lore­lyne Foti : Lucy Harris
Flo­ri­ane Iseli : Emma Carrew
Jérôme Pradon : Sir Dan­vers Carrew
Lion­nel Dubois : Simon Stride / La Migale
Vir­ginie Boularas : Lady Beaconsfield
Thier­ry Hild : Général Glos­sop, Poole
Loïc Fleury : Lord Savage
Dan Stre­it : Lord Proops, le prêtre
Bernard Con­tesse : L’évêque de Basingstoke
Alain Jacot : Bisset
Mau­reen Béguin : Nellie
Sébastien Guye : le vendeur de journaux
Léna Bouille :  ensemble
Murielle Dubois : ensemble
Léa Pheulpin :  ensemble
Maïlis Phillot : ensemble
Aline Tschanz : ensemble
Thier­ry Chaboudez :  ensemble

Résumé : Basée sur la célèbre nou­velle The Strange Case of Dr. Jekyll and Mr. Hyde de Robert Louis Steven­son, cette comédie musi­cale de Frank Wild­horn (musique) et Leslie Bricusse (paroles) a été présen­tée sur Broad­way de 1997 à 2001 et dans plusieurs autres endroits à tra­vers le monde au fil des années.
L’histoire se situe au 19ème siè­cle et racon­te la lutte entre le bien et le mal d’un bril­lant doc­teur dont les expéri­ences sur la per­son­nal­ité humaine ont de graves con­séquences. Con­va­in­cu que le remède pour la mal­adie men­tale de son père réside dans la sépa­ra­tion de la mau­vaise nature humaine de la bonne, le Dr. Hen­ry Jekyll libère involon­taire­ment son côté som­bre, Edward Hyde, qui fera des rav­ages dans les rues de Londres.
C’est une pièce jouée et chan­tée, avec quelques numéros de danse. L’univers musi­cal est à la fois assez vail­lant et grandiose tout en con­ser­vant le côté som­bre de l’intrigue. La par­ti­tion demande une grande maîtrise de l’appareil vocal en ce qui con­cerne les rôles prin­ci­paux et une rigueur ryth­mique impor­tante en ce qui con­cerne l’ensemble.
Un seul et même acteur joue Jekyll et Hyde, ce qui con­stitue tout le charme de cette œuvre. La dernière scène est par­ti­c­ulière­ment forte, au moment où Hyde entre en con­fronta­tion avec Jekyll. Pour le chanteur, c’est une vraie prouesse de chang­er de per­son­nage toutes les deux phras­es, non seule­ment au niveau cor­porel mais égale­ment au niveau vocal. Cette con­fronta­tion finale a con­tribué à ren­dre célèbre la comédie musicale.
Cette his­toire a fait l’ob­jet d’un nom­bre très impor­tant de pièces de théâtre et de films.