Naissance d’une vocation
Jacques Demy naît, à Nantes, le 5 juin 1931, d’un père garagiste et d’une mère coiffeuse. A sept ans, sa passion pour le cinéma s’affirme déjà lorsqu’il entreprend de redessiner Blanche Neige sur des rouleaux de papier-toilette, éclairés à la torche électrique. Par la suite, il fera fondre dans l’eau bouillante la gélatine de petits films de Charles Chaplin, pour créer de nouvelles images animées avec de l’encre colorée. A 16 ans, il obtient une caméra avec laquelle il réalise ses premiers courts-métrages. L’un d’eux, un film d’animation intitulé Attaque nocturne, est remarqué, quelques années plus tard, par le cinéaste Christian-Jaque, venu à Nantes pour présenter son nouveau film. Christian-Jaque emporte Attaque nocturne à Paris et le présente à Christian Matras, alors professeur à l’Ecole Technique de la Photo et du Cinéma. Ce dernier parvient à faire entrer Demy au sein de l’école alors qu’il n’a pas son bac. Son film de fin d’études, en 1951, sera Les horizons morts. Après son service militaire et un court-métrage prometteur, Le sabotier du Val de Loire, Demy rencontre l’équipe des « Cahiers du Cinéma ». Il y fait, entre autres, la connaissance de Jean-Luc Godard. C’est par l’intermédiaire de ce dernier qu’il réalisera son premier long-métrage.
Les premiers succès
En 1959 sort A bout de souffle, un des films les plus emblématiques de la Nouvelle Vague, réalisé par Jean-Luc Godard et produit par Georges de Beauregard. A l’époque, Demy a réalisé deux autres courts-métrages, Le bel indifférent, d’après Jean Cocteau, et La mère et l’enfant. Il souhaite maintenant vivement passer au long. C’est Godard qui lui présente Georges de Beauregard. Après la réussite d’A bout de souffle, le producteur est tout à fait prêt à financer le nouveau film d’un de ces jeunes cinéastes dont on parle beaucoup. Demy lui présente alors un projet sur lequel il planche depuis plusieurs mois, Un billet pour Johannesburg.
Beaucoup d’influences nourrissent le cinéma de Demy : ses propres souvenirs d’enfance, Jean Cocteau, Robert Bresson et en particulier Les dames du Bois de Boulogne, mais il y en a une qui va affirmer sa spécificité: la comédie musicale américaine. Demy est fou des films de Fred Astaire et Gene Kelly. Il adore Les hommes préfèrent les blondes d’Howard Hawks et vénère les oeuvres de Vincente Minnelli et Stanley Donen. Son rêve est donc d’adapter ce mode d’expression aussi enivrant qu’onirique à son propre univers. Mais le projet, tel que Demy l’imagine, plein de musiques, de danses et de couleurs, est très onéreux. De Beauregard donne son aval au scénario mais suggère fortement d’éliminer la musique et la couleur. Impatient de tourner, Demy accepte la proposition et Un billet pour Johannesbourg devient Lola, une comédie dramatique en noir et blanc. S’il ne fait aucun doute que cet opus constitue le premier chef d’oeuvre du cinéaste, la préparation de Lola est à l’image des difficultés que rencontrera régulièrement Demy pour mener à bien ses projets musicaux, et même ses projets tout court. Mais, sans être une comédie musicale, le film en possède la fluidité, la légèreté, la grâce de mouvement. Et, au passage, on y profite quand même d’un numéro chanté par Anouk Aimée, sur une musique de Michel Legrand, et intitulé « C’est moi, c’est Lola ». Quand aux thèmes, les rapports mère-fille, le hasard, l’absence, les destins manqués, ils alimenteront pleinement les futures grandes oeuvres musicales de Demy.
Lola rencontre un joli succès critique et, n’ayant pas coûté grand chose, ne tarde pas a être rentabilisé. Mais pour son prochain projet, encore une comédie musicale, Demy décide qu’il ne fera aucun compromis. Il attendra donc trois ans, une participation au film à sketches Les 7 pêchés capitaux, un nouveau long-métrage avec Jeanne Moreau, La Baie des Anges, sur l’univers du jeu, et la rencontre avec une productrice, Mag Bodard, pour que naissent Les Parapluies de Cherbourg.
Geneviève aime Guy, en dépit des réticences de sa mère mais Guy doit partir à la guerre. Enceinte, Geneviève n’attend pas son retour et épouse le diamantaire Roland Cassard. Il ne s’agit pas à proprement parler d’une « comédie musicale ». Demy se propose ici de réaliser un « opéra populaire ». Il n’y a pas, dans le film, d’alternance entre des dialogues parlés et des chansons, ni même entre des récitatifs et des grands airs, simplement un dialogue continu intégralement chanté, comme si Demy avait réalisé un film classique et ensuite remplacé la voix parlée par le chant. Pas de performances vocales donc, pas de chorégraphie, mais une espèce de poésie du quotidien qui nous amène à être touché, tout en riant, par des répliques chantées telles que « Tu n’as rien dit à ta mère » ou « Quatre vingt mille francs à payer avant l’quinze, tu trouves ça drôle ? ». Demy retrouve pour l’occasion Michel Legrand, rencontré sur Lola, qui compose une série de motifs récurrents dont le plus célèbre reste celui, bouleversant, de la séquence des adieux (« Mais je ne pourrai jamais vivre sans toi »). Complètement décalé, ridicule pour certains, poignant pour d’autres, ce mélodrame assumé remporte une adhésion immédiate à la fois publique et critique. Présenté à Cannes, il y obtient la Palme d’Or et, quelques mois plus tard, se voit gratifié du prix Louis Delluc. En outre, il consacre définitivement Catherine Deneuve, Geneviève dans le film, jusque-là jeune starlette dans l’ombre de sa grande soeur, la très en vogue Françoise Dorléac.
Le succès des Parapluies incite Demy à réaliser son rêve le plus fou : une vraie grande comédie musicale à l’américaine, celle dont il rêvait à l’époque de Lola. Mag Bodard réunit les fonds nécessaires (une partie d’entre eux seront américains, ce qui obligera Demy à tourner simultanément une version française et une version américaine de son film avec la même distribution) et Michel Legrand, désormais indissociable de Demy auprès du public, compose une nouvelle fois les chansons. Un temps envisagées, Géraldine Chaplin et Brigitte Bardot céderont la place aux soeurs les plus célèbres du cinéma français, Françoise Dorléac et Catherine Deneuve. Demy a, par ailleurs, les moyens de s’offrir Danielle Darrieux, son idole, qu’il n’avait pas réussi à engager pour Les Parapluies. Luxe suprême, Gene Kelly, légende vivante de la comédie musicale, et George Chakiris, alors tout auréolé du récent succès de West Side Story se joignent à la distribution. Le casting bouclé (avec Jacques Perrin et Michel Piccoli en supplément), la troupe de danseurs (tous anglais) constituée et le chorégraphe (anglais lui aussi) engagé, Les Demoiselles de Rochefort entrent en chantier. L’histoire est toute simple. Alors que les forains s’installent dans Rochefort pour une kermesse, trois femmes — une mère et ses deux filles, jumelles de surcroît — rêvent de l’homme idéal. Or, trois hommes sont là dans la ville qui n’attendent que de les retrouver. Le spectacle est total. Tourné en scope, le film regorge de chansons superbes (on pense par exemple à l’air des jumelles ou à celui de Maxence), de chorégraphies énergiques (quoiqu’un peu répétitives), de couleurs étonnantes et d’une distribution (intégralement doublée pour le chant à l’exception de Danielle Darrieux) qui s’en donne à coeur joie dans le registre décalé. Mais, plus que cette joie exacerbée, c’est la mélancolie de ces personnages en quête d’une autre vie qui touche. A l’origine, Demy souhaitait que le deuxième forain soit Guy, le héros des Parapluies. Veuf de Madeleine qu’il épousait à la fin du premier film, il avait été sauvé du désespoir par Etienne (Chakiris) et était devenu forain à ses côtés. Lors de la séquence de la kermesse, la voiture de Roland Cassard s’arrêtait un temps sur la place de Rochefort, avec Geneviève à son bord, puis repartait. Guy arrivait alors et, à quelques secondes près, manquait l’amour de sa vie sans le savoir. Mais, suite à la défection de Nino Castelnuovo, l’interprète de Guy, Demy renonça à cette idée et engagea le danseur Grover Dale pour seconder Chakiris. Comme Les Parapluies, Les Demoiselles n’eut aucun mal à trouver son public. Il est difficile de dire s’il s’agit là du meilleur film de Demy, ou du plus représentatif, mais Demy atteint à cette époque le sommet de sa popularité.
Les années noires
Impressionnés par Les demoiselles, les grands pontes de la firme américaine Columbia contactèrent Jacques Demy. A l’époque, les studios hollywoodiens tentent de faire survivre la comédie musicale, alors en perte de vitesse, à travers des productions ambitieuses. Demy apporte une fraîcheur qui pourrait peut-être renouveler le genre. Le cinéaste s’installe donc à Los Angeles avec sa compagne, la réalisatrice Agnès Varda. Mais il va commettre une grosse erreur de stratégie (selon ses propres dires). Au lieu de se lancer dans un projet de comédie musicale où, pour la première fois, il aurait eu les moyens à l’américaine dont il a toujours rêvé, il décide de se lancer dans un petit film hommage au Los Angeles de l’époque, qu’il découvre alors. Ode superbe à L.A, Model Shop, qui met en scène le retour de Lola, la première héroïne de Demy, aux prises avec un jeune appelé (qui faillit être incarné par Harrison Ford, choisi par le cinéaste mais rejeté par la production) en partance pour le Vietnam, ne sort qu’en circuit réduit aux Etats-Unis (et dans deux salles en France) et ne remporte aucun succès. Diminué par cet échec, Demy perd la confiance des producteurs américains et, les dernières grosses comédie musicales hollywoodiennes, de Hello Dolly à Millie, ayant été des flops cinglants, voit s’envoler ses rêves de carrière américaine.
Son retour en France se fait d’autant plus vite que Demy apprend qu’il a obtenu le financement pour la réalisation d’un projet qui lui tient à coeur depuis longtemps, l’adaptation du conte de Peau d’âne. Le réalisateur reconstitue alors sa « dream team » des Demoiselles. Catherine Deneuve et Jacques Perrin joueront la princesse et le prince (des rôles pour lesquels Demy, à l’origine, avait imaginé Anthony Perkins et Brigitte Bardot), Michel Legrand composera les chansons du film et la fidèle Mag Bodard produira. Il obtient par ailleurs l’accord de Jean Marais, héros emblématique de Cocteau pour un film qui rend beaucoup hommage au poète réalisateur, dans le rôle du roi amoureux de sa fille, et de la délicieuse Delphine Seyrig dans celui de la Fée des Lilas. Très réussi, le film est davantage un « conte » qu’une comédie musicale, même si la partition de Legrand est une des plus élaborées que le compositeur ait jamais écrite pour Demy. L’univers y est complètement psychédélique et on sent l’influence du pop art découvert par le cinéaste aux Etats-Unis. La faiblesse des moyens est parfois palpable (dans les décors en particulier) mais ajoute au charme décalé du récit. Si Les Parapluies et Les Demoiselles sont les films les plus populaires de Demy, Peau d’Ane est sans aucun doute son oeuvre la plus culte (tout le monde connaît « Les conseils de la Fée des lilas » et « La recette du cake d’amour »). Elle n’eut, pourtant, pas de succès à sa sortie et ruina sa productrice.
Demy tourne alors, en Angleterre, une adaptation du Joueur de flûte de Hamelin (passé directement à la télévision en France) puis une comédie « classique », L’Evénement le plus important depuis que l’homme a marché sur la lune, avec Catherine Deneuve et Marcello Mastroianni. Deux échecs. Commence pour le cinéaste une période noire au cours de laquelle tous les projets qu’il tentera de mettre sur pied capoteront, dont quatre projets de comédie musicale : Anouchka, qui devait raconter le tournage d’une adaptation musicale d’« Anna Karenine » et où la réalité rejoignait la fiction, avec Dominique Sanda, Michel Piccoli, Sylvie Vartan, Annie Cordy (co-produit à 90% par les Russes, le film s’arrêta suite à l’incapacité des producteurs français à trouver les 10% manquants) ; Folies passagères avec Yves Montand et Isabelle Adjani (mais personne en France ne voyait Montand dans une comédie musicale) ; Une Chambre en ville (mais Catherine Deneuve et Gérard Depardieu qui devaient apparaître aux côtés de Simone Signoret, Isabelle Huppert et Jean-Marc Bory, refusèrent d’être doublés pour le chant, ce qui stoppa la production) ; Skatarella, une version moderne de Cendrillon avec Nastassja Kinski dans le rôle titre, Treat Williams (Hair) dans celui du prince (un photographe dans le scénario) et la chanteuse disco Donna Summer dans celui de la marraine (Francis Ford Coppola qui devait produire le film se désista à peine le projet lancé). En 1978, Demy accepte une commande du Japon et filme l’adaptation d’une bande-dessinée intitulée Lady Oscar. Il réalise pour l’occasion un hilarant nanar, son seul véritable mauvais film. Puis, il tourne une jolie adaptation du roman de Colette, La Naissance du jour, avec Danielle Delorme dans le rôle de l’écrivain. Il participe également à l’élaboration d’une version théâtrale des Parapluies de Cherbourg qui sera un échec à Paris comme à Broadway. Rien n’y fait, Demy n’a plus de place dans le cinéma français.
Un retour amer
En 1981, François Mitterrand devient président de la République. Sa belle-soeur, la productrice de cinéma Christine Gouze-Renal, voit alors se présenter des opportunités de financement et relance le projet d’ « Une Chambre en Ville ». Demy contacte immédiatement Dominique Sanda, vue dans La Naissance du jour, et engage Richard Berry, Danielle Darrieux, Fabienne Guyon et Michel Piccoli dans les rôles prévus pour Depardieu, Signoret, Huppert et Bory. Michel Colombier signe la magnifique partition, Michel Legrand ayant déclaré forfait devant la dureté de l’histoire qui, selon lui, ne ressemblait pas à Demy. Le film sortit dans les salles en 1982. C’est le plus radical du cinéaste. A la fois dans son utilisation de la musique (comme dans Les Parapluies, les dialogues sont intégralement chantés) qui assume complètement le décalage avec un texte parfois franchement trivial, et ce, à des fins délibérément comiques, (« Tu me prends vraiment pour une conne » fredonne la colonelle, « Vous êtes déjà complètement bourrée » chante Guilbaud), et dans la noirceur assumée de l’histoire (qui reprend le schéma des Parapluies). On a souvent reproché à Demy d’être mièvre. Le cinéaste revendique ici clairement la violence des sentiments et le mélodrame (une bourgeoise mal mariée tombe amoureuse d’un ouvrier en grève) se termine, pour la première fois, en tragédie sanglante. Est-ce cette noirceur ou la désuétude de la forme chantée au cinéma ? Mais Une Chambre en ville est un terrifiant échec et ni la campagne virulente menée par une critique unanimement positive, ni les dix nominations (non transformées) aux Césars ne pourront changer le destin du film.
Les deux derniers gros films de Demy, Parking et Trois places pour le 26, encore des films musicaux, ne marcheront pas non plus. Le premier, une version moderne du mythe d’Orphée, bénéficie de dialogues très inspirés et d’une musique superbe (même si l’univers est plus fantastique que musical). Jean Marais en Hadès (l’hommage à Cocteau est encore très présent) et Marie-France Pisier en Perséphone sont irrésistibles dans les scènes situées en enfer (le fameux « parking ») par ailleurs visuellement très réussies. L’adaptation est assez habile mais, au milieu des années 80, difficile de croire qu’avec de telles chansons, aussi belles soient-elles, un tel interprète puisse être la star décrite dans le film. En outre, Francis Huster, qui incarne Orphée, surjoue jusqu’à l’hystérie et s’avère un piètre chanteur (Demy avait renoncé à se battre avec les comédiens concernant le doublage, suite à sa brouille avec Catherine Deneuve à propos d’Une chambre en ville). Mais le film possède néanmoins de bons moments. Le cas de Trois places pour le 26 est différent. En promotion aux Etats-Unis pour Jean de Florette, Yves Montand raconte à Claude Berri, producteur du film, l’histoire des Folies passagères. Emballé, et sur la vague du succès de ses adaptations de Pagnol, Berri décide de produire le projet. Montand propose alors de changer l’histoire. A l’origine, le film raconte le parcours d’une star, Michel Cartier, qui revient dans sa ville natale, Nantes, pour un spectacle racontant ses débuts et ses premières amours. Il en profite pour tenter de renouer avec la femme qu’il a aimée. Au même moment, la fille de cette dernière obtient le rôle féminin principal du spectacle et tombe amoureuse de Cartier. Après une nuit d’amour, les deux personnages comprennent, un peu tard, qu’ils sont père et fille. L’idée de Montand est de supprimer le personnage de Michel Cartier pour le remplacer par Montand lui-même avec sa véritable histoire, à Marseille. L’idée était peut-être séduisante mais, à l’écran, elle donne une impression de déséquilibre. La légende de Montand est trop écrasante par rapport au scénario de Demy qui devient anecdotique. De plus, elle n’existe à l’écran qu’à travers une succession de clichés (l’accent marseillais, Signoret, Marilyn, Piaf, « Les feuilles mortes ») qui n’apporte rien de neuf. Montand, lui même, paraît bien vieux et bien fatigué pour assumer les séquences dansées (la chorégraphie est quand même signée Michael Peters, ex-chorégraphe de Michael Jackson) et pour susciter une telle idolâtrie de la part des (jeunes) filles qui peuplent la queue du théâtre où se vendent les places de son spectacle. Vénérant Montand, Demy donne pourtant de la star une image assez antipathique et suffisante. En outre, Michel Legrand a composé là les plus mauvaises chansons de sa carrière. En revanche, les séquences dans l’appartement des deux héroïnes sont très réussies. Les décors de Bernard Evein, compagnon de Demy sur presque tous ses films, retrouvent cette patte inimitable caractérisée par des contrastes affirmés de couleurs chatoyantes. Mathilda May se révèle une jeune première charmante et danse très bien (on aurait aimé qu’elle soit doublée pour le chant). Enfin, Françoise Fabian, dans le rôle de la mère et ex-maitresse de Montand, est magnifique. On retrouve chez elle l’art du non-dit, l’humour teinté de mélancolie, l’émotion refoulée, propres aux grandes héroïnes de Demy.
Atteint d’un cancer, le cinéaste laisse tomber ses projets en cours. Son épouse, Agnés Varda, lui rendra un vibrant hommage à travers une série de trois films, Jacquot de Nantes, Les demoiselles ont eu 25 ans et L’univers de Jacques Demy. Demy s’éteint en 1990 à l’âge de 59 ans. Il laisse derrière lui une oeuvre enchanteresse avec un léger parfum d’inabouti.
Filmographie
1955: Le sabotier du val de Loire (court métrage)
1957: Le bel Indifférent (court métrage)
1958: La mère et l’enfant (court métrage)
1959: Ars (court métrage)
1960: Lola
1961: Les Sept Péchés capitaux (sketche: La luxure)
1962: La Baie des anges
1963: Les Parapluies de Cherbourg
1966: Les Demoiselles de Rochefort
1968: Model Shop
1970: Peau d’Ane
1971: Le joueur de flûte
1973: L’Evénement le plus important depuis que l’homme a marché sur la lune
1978: Lady Oscar
1980: La Naissance du jour (téléfilm)
1982: Une chambre en ville
1985: Parking
1987: La table tournante (documentaire)
1988: Trois places pour le 26