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Homosapiens

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Comédie de Gré­go­ry Ques­tel et Aristide
Mise en scène de Corinne Barois
Avec Daniel Berlioux, François Fer­o­le­to et Gré­go­ry Questel.

Au vu du titre et de l’af­fiche, on pour­rait s’at­ten­dre, avec Homosapi­ens, à une enième comédie sur le thème du com­ing out et où quipro­qu­os et con­flits de généra­tions sont sources de bonnes plaisan­ter­ies et de poilants retournements.

Heureuse­ment, Homosapi­ens a choisi le ton de la comédie douce-amère plutôt que celui du « boule­vard gay ». S’il est en effet ques­tion d’ho­mo­sex­u­al­ité à tra­vers un des trois per­son­nages, ce thème n’est finale­ment que périphérique. Au coeur d’Homosapi­ens est la dif­fi­culté de com­mu­ni­quer, d’ex­primer ses sen­ti­ments, son amour, son cha­grin… avant qu’il ne soit trop tard.

Si le mes­sage est hon­or­able, sa démon­stra­tion est par­fois mal­adroite et ban­cale et quelques petites longueurs sub­sis­tent encore. Cepen­dant, on ne peut que remar­quer une très belle per­for­mance par un joli trio d’ac­teurs. Gré­go­ry Ques­tel (égale­ment co-auteur), Daniel Berlioux et François Fer­o­le­to incar­nent avec beau­coup de justesse ces per­son­nages en manque de repères et sont le grand point fort de cette « comédie tendre ».