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Hervé Lewandowski — Ad libitum !

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Hervé Lewandowski ©DR
Hervé Lewandows­ki ©DR

Si sur scène Hervé Lewandows­ki joue plutôt des doux rêveurs dis­crets (Claude dans Hair, Sey­mour dans La Petite Bou­tique des Hor­reurs), dans la vie, il est un jeune homme fon­ceur aux mul­ti­ples activ­ités. Fon­da­teur de la com­pag­nie Ad Libi­tum (qui a joué Hair dans divers­es salles au print­emps dernier), directeur vocal (notam­ment de chorales), Hervé a aus­si inté­gré récem­ment la troupe de l’At­las Théâtre avec qui il a joué La Petite Bou­tique des Hor­reurs, inter­pré­tant divers rôles dont celui de Seymour.

La comédie musi­cale dès le collège 
Son con­tact avec la comédie musi­cale com­mence assez tôt dans son parcours.
« Dans mon col­lège, à Arras, il y avait un ate­lier de comédie musi­cale toutes les semaines, racon­te-t-il. A l’époque, j’é­tais fan de Fame et quand j’ai vu que cet ate­lier exis­tait, je n’ai pas hésité ! C’é­tait une expéri­ence for­mi­da­ble qui nous a per­mis de chanter au Québec, en Ital­ie, en Suisse, en Alle­magne… »
Cette aven­ture s’ar­rête après la troisième, mais Hervé con­tin­ue dans sa lancée.
« Après le col­lège, j’ai mon­té un autre groupe avec lequel j’ai tourné dans des lycées, des fes­ti­vals, ain­si qu’aux Fran­co­folies. On chan­tait Star­ma­nia, La Légende de Jim­my ou Les Mis­érables. C’est là que j’ai eu envie de faire de cette pas­sion un méti­er plutôt qu’un sim­ple loisir. » Tout s’en­chaîne donc quand il arrive à Paris : l’Ecole du Spec­ta­cle dans un pre­mier temps, l’A­cadémie Inter­na­tionale de Danse, puis l’Ecole Alice Dona qui lui per­me­t­tent de se pro­duire dans des spec­ta­cles musi­caux. Il y ren­con­tre aus­si d’autres inter­prètes qui inté­greront par la suite la com­pag­nie Ad Libi­tum, qu’il crée en 1999. « Le père d’un ami avait besoin d’un spec­ta­cle pour son comité d’en­tre­prise, explique-t-il. C’est à ce moment-là qu’on a créé la troupe. Le spec­ta­cle ne s’est finale­ment pas fait pour le comité d’en­tre­prise mais nous avons décidé de con­tin­uer avec cette troupe qui était con­sti­tuée, et nous avons mon­té Hair, pour la pre­mière fois à Vil­liers sur Marne en jan­vi­er 2000. »

Ne pas entr­er dans la routine 
Par­al­lèle­ment, Hervé dirige aus­si des choeurs (notam­ment Musaïque, une chorale de plus de cent mem­bres) et tra­vaille sur les arrange­ments vocaux de La Valse du Dia­ble, le spec­ta­cle musi­cal de Philippe Lof­fre­do et Jonathan Kerr. « C’est fasci­nant de faire par­tie d’une créa­tion et d’avoir le sen­ti­ment de par­ticiper à l’écri­t­ure. Mais j’aime aus­si beau­coup le côté péd­a­gogique très enrichissant de la direc­tion de choeurs, ajoute-t-il. »
Hervé rejoint égale­ment la troupe de l’At­las Théâtre lorsque La Petite Bou­tique des Hor­reurs est reprise au Théâtre Déjazet, où il joue dif­férents rôles, dont celui de Sey­mour en alter­nance. « Sur ce spec­ta­cle, je ne fai­sais jamais la même chose tous les soirs et c’est for­mi­da­ble car on ne court pas le risque de ren­tr­er dans la rou­tine, ajoute-t-il ».
Après l’in­ter­rup­tion brusque de La Petite Bou­tique des Hor­reurs au Déjazet, Hervé con­tin­ue son par­cours avec la com­pag­nie Ad Libitum.
« On va faire une mini-tournée de Hair en Corse en févri­er 2002. On tra­vaille égale­ment sur un spec­ta­cle sur Brel pour lequel on s’as­so­cie avec Yves Lev­eque, un com­pos­i­teur. On devrait com­mencer les répéti­tions en sep­tem­bre. On a égale­ment le pro­jet d’une créa­tion, mais là on s’at­taque à un géant. En tout cas, c’est à nous de faire nos preuves, on fait peut-être des con­ner­ies, mais au moins, on essaye ».