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Hervé Domingue

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Accom­pa­g­né au piano par Jean-Christophe Déjean
Mis en scène par Fab­rice Banderra

Ex-« pen­sion­naire » de la Com­pag­nie Roger Louret (Les Années Twist, Les Z’an­nées Zazou, La Java des mémoires,…), Hervé Domingue réalise aujour­d’hui enfin son rêve: présen­ter son pro­pre réper­toire, son pro­pre univers sous la forme d’un spec­ta­cle entre con­cert et théâtre musi­cal. Avec sa belle gueule, son charme fou, sa voix puis­sante et chaleureuse, une bonne dose d’hu­mour, de mélan­col­ie et de ten­dresse, Hervé Domingue nous offre un spec­ta­cle plein de sourires et d’é­mo­tions. Accom­pa­g­né par son com­plice Jean-Christophe Déjean au piano, il alterne chan­sons fan­tai­sistes et chan­sons dra­ma­tiques qui ont toutes un point com­mun: elles racon­tent une his­toire! Et ça fait du bien de retrou­ver des chan­sons où le texte n’est pas qu’une suite de mots sans aucun sens qu’on colle sur une musique for­matée. Ses textes tan­tôt tru­cu­lents, légers, naïfs, tan­tôt graves et puis­sants, sont bien mis en valeur par des musiques qu’il a co-signées avec Jean-Christophe Déjean et d’autres com­posées par Ger­mi­nal Tenas et Thier­ry Boulanger. Avec beau­coup de sen­si­bil­ité et une présence scénique con­va­in­cante, Hervé Domingue nous fait pass­er du rire aux larmes en incar­nant des per­son­nages aus­si divers qu’un fils qui retrou­ve sa mère qui l’a aban­don­né à sa nais­sance, un chien sur un air de java (!), une petite fille seule sur­vivante d’un camp de con­cen­tra­tion (d’une rare force émo­tion­nelle), un papy qui « chate » sur inter­net, un père qui s’adresse à son fils dis­paru, un bébé qui veut sor­tir après ses neuf mois « d’emprisonnement »,… Le tout ponc­tué par les inter­ven­tions d’une irré­sistible speak­er­ine qu’il prend vis­i­ble­ment un grand plaisir à inter­préter et par les dif­férents épisodes d’un repas de famille plus vrai et cauchemardesque que nature ! Sans oubli­er son parte­naire de jeu, Albert…son nounours ! Assuré­ment, tout en faisant preuve aus­si de grav­ité et de matu­rité, Hervé Domingue a su garder son âme d’en­fant. Ce n’est pas le pub­lic sous le charme et touché par l’é­mo­tion de ses chan­sons « néo-fan­taisi­co-réal­istes » qui s’en plaindra.